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Quatre ans après l'attentat qui a décimé sa rédaction, le journal satirique déplore les coûts exorbitants de sa protection, soit près 1,5 million d'euros par an à sa charge. Si le journal se vend encore plutôt bien, avec 30 000 ventes en kiosques et 30 000 abonnements, il était déficitaire en 2017 de 2,7 millions d'euros selon BFM Business qui évoque une trésorerie de 18,5 millions à cette époque et un chiffre d'affaires de 11,3 millions d'euros contre 19,4 millions en 2016. «On a fait en sorte de réduire les charges», a indiqué Riss, qui cherche à faire entrer de nouveaux actionnaires pour préparer sa succession. Son souhait pour 2019 ? «Continuer à faire réfléchir nos lecteurs, leur donner de l'espoir, les rendre combatifs, car il ne faut pas qu'on soit dans la sinistrose ou la déprime même s'il y a des choses qui nous inquiètent», a-t-il déclaré à l'AFP.

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