Ce plan de départs s'inscrit dans un «plan stratégique sur quatre ans, 2019/2023», a-t-il expliqué, prévoyant également la fermeture de la locale de Sud Ouest à Angoulême où est basée la Charente Libre, détenue par GSO.La fermeture de la locale d'Angoulême ne remet pas en cause l'édition charentaise de Sud Ouest, qui conserve un bureau à Cognac.Ce plan de départs s'inscrit dans un «plan stratégique pour les quatre années qui viennent 2019/2023, visant notamment, selon le patron du groupe Sud Ouest, « à mettre plus d'importance et de force sur le numérique ».«La raison de ce plan stratégique, a-t-il souligné, c'est que, à échéance de 18 mois, si nous ne faisons pas des économies de masse salariale, nous ne passerons pas l'année 2021».
«On a demandé un accord majoritaire de négociations sur le plan et on démarrer les négociations en septembre de façon à les avoir terminées fin janvier, pour ensuite effectuer les réorganisations, une fois négociées, qui permettront de faciliter pour tous ceux qui le souhaiteront le dispositif d'accompagnement au départ», a-t-il précisé.Beaucoup de postes supprimés«Dix-huit postes de journalistes supprimés, c'est beaucoup», a réagi auprès de l'AFP Catherine Meuthon, déléguée SNJ, majoritaire au CSE. «Nous SNJ, a-t-elle ajouté, on va se battre parallèlement à ce plan, pour la déprécarisation de la rédaction et la titularisation des CDD à Sud Ouest qui en compte 70, dont au moins une trentaine d'équivalents temps plein. Ce sera notre combat».
Du côté de la CGT «aucun commentaire pour l'instant», a déclaré à l'AFP le secrétaire général du CSE Denis Delmas.
Le groupe de médias Groupe Sud Ouest (GSO) a continué son redressement l'an dernier, enregistrant un résultat net consolidé, hors effet exceptionnel, de 8,2 millions d'euros, contre quelque cinq millions en 2017.