conjoncture

À l’instar de Stratégies, beaucoup de médias sont contraints de recourir à des mesures de chômage partiel. Le groupe TF1 a annoncé lundi 23 mars qu’il cherchait à diminuer le coût de ses programmes pour «amortir la baisse de revenus» en raison de l’annulation de campagnes publicitaires en avril et qu’il étudiait les conditions d’éligibilité aux différents dispositifs de chômage partiel. Le groupe M6 a indiqué mardi que «des mesures de chômage partiel vont être mises en place, tout en s’assurant de la préservation de l’essentiel du pouvoir d’achat des collaborateurs». De son côté, Altice a informé lundi 5000 des 9000 salariés de SFR qu’ils passaient en «chômage partiel total et ce jusqu’au rétablissement de l’activité». Pour la partie médias, la régie publicitaire et la production sont également concernés, soit quelque 20% des salariés selon la direction. Orange examine également les possibilités de chômage partiel dans certaines activités, voire de congés anticipés, comme à Sud-Ouest. «On commence une grande négociation avec les organisations syndicales», indique-t-on à la direction. Du côté de la PQR, Le Télégramme a décidé de recourir au télétravail pour tous les journalistes, exception faite des membres de la rédaction en chef, des chefs de territoire et des chefs d’édition. Ouest-France, de son côté, a annoncé qu’il plaçait en chômage partiel 8% de ses 6000 salariés dans les fonctions supports, marketing et publicitaires, qui ne concernent pas la rédaction. Enfin, le groupe JC Decaux précise qu’il passe au chômage partiel notamment pour «les agents de terrain qui sont désormais en équipes d’astreinte restreintes».

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