SVOD
Alors que la crise sanitaire complique la fabrication des programmes pour les médias, la plateforme de VOD Salto maintient son lancement test le 3 juin mais pourrait faire glisser son lancement commercial de septembre à l'automne.

La future plateforme de vidéo en ligne Salto, conçue par France Télévisions, TF1 et M6, a annoncé jeudi 2 avril un ajustement de son calendrier de lancement liée à l'épidémie de coronavirus, avec une première phase toujours prévue le 3 juin, mais sur une base plus restreinte, et un déploiement complet qui pourrait être reporté à l'automne. 

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«L'Etat d'urgence sanitaire et les contraintes liées au confinement ont de fortes incidences pour l'ensemble des médias audiovisuels avec des reports sur toute la chaîne de fabrication des programmes : arrêt des tournages et de la post production, indisponibilité des programmes étrangers avec la suspension des doublages, retards sur la livraison des contenus...», a rappelé une porte-parole de la plateforme.

«Dans ce contexte, Salto fait le choix de maintenir son lancement test le 3 juin, mais sous la forme d'un bêta-test privé et envisage un glissement de son lancement commercial de septembre à l'automne 2020», a-t-on ajouté de même source.

Le directeur général de la future plateforme, Thomas Follin, avait annoncé en début d'année qu'elle ferait l'objet d'un «lancement test» le 3 juin, avant un démarrage complet à la rentrée de septembre. Le lancement de la plateforme de vidéo sur abonnement était au tout départ prévu au premier trimestre 2020.

L'arrivée de Salto, qui fait écho à Hulu, plateforme créé aux Etats-Unis par les grands réseaux de TV, ou à Britbox, projet britannique similaire, interviendra sur fond de multiplication des offres de streaming en France, après l'entrée d'Apple TV+ fin 2019 et le lancement de Disney+ désormais prévu le 7 avril.

Contrairement aux poids-lourds américains du streaming que sont Netflix et Amazon Prime Video, Salto aura pour spécificité de présenter des contenus choisis «exclusivement pour un public français», selon son dirigeant, et proposera des tarifs plus accessibles, Thomas Follin ayant évoqué début février des abonnements «entre 5 et moins de 10 euros» par mois.

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