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Le tribunal de commerce de Paris a placé la messagerie de presse en redressement judiciaire le 15 mai avec poursuite d'activité. Les filiales en régions sont liquidées.

La principale messagerie de presse en France, Presstalis, a été placée en redressement judiciaire le 15 mai par le tribunal de commerce de Paris, avec poursuite d'activité. Une période d'observation de deux mois a également été fixée par le tribunal.

En revanche, les filiales de Presstalis en régions (sociétés SAD et Soprocom), qui emploient plus de 500 salariés, sont liquidées, a annoncé la direction du groupe dans un communiqué.

Après l'échec des négociations entre les quotidiens et les magazines, actionnaires de Presstalis, une seule offre avait été déposée par les quotidiens pour reprendre le siège parisien de Presstalis et ses activités de distribution et de groupage de Bobigny, en Seine-Saint-Denis. Mais pas ses dépôts en régions, qui desservent près de 10 000 points de vente en France.

En prononçant le redressement judiciaire et non la liquidation, le tribunal de commerce a donc retenu ce plan. Il n'a pas souhaité entendre la demande de report déposée in extremis, la veille au soir, par le Syndicat du livre-CGT (SGLCE), qui s'était mobilisée depuis le début de la semaine contre cette liquidation partielle en bloquant la distribution des journaux nationaux et de certains magazines dans plusieurs régions. Le syndicat comptait sur une nouvelle offre des magazines pour sauver les dépôts régionaux.

Hors mouvement social, il ne devrait pas y avoir de «longue interruption» de la distribution des journaux, selon la direction du groupe.

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