réseaux sociaux

L’élection présidentielle américaine, qui comptabilise plus de 570 millions de tweets en un an de campagne, a accumulé 10 millions de tweets sur les dernières 24 heures, selon les données compilées par l’outil de veille Visibrain. Un volume six fois plus élevé que lors de la précédente élection en 2016. Dans cette avalanche de messages, les réseaux sociaux ont mis à exécution leur politique de modération annoncée ces derniers jours. Twitter a mis en garde ses utilisateurs contre un tweet potentiellement «trompeur» de Donald Trump dans lequel le président américain a accusé ses rivaux démocrates d'essayer de «voler» l'élection présidentielle, à l'issue encore incertaine, quand des États clés n’avaient pas encore terminé de compter les bulletins. Mercredi soir, 4 novembre, plusieurs tweets du président sortant ont subi le même sort. Ces derniers dénonçaient des «bulletins surprises» - les votes par courrier – ou même une fraude. Si Twitter a mis plusieurs minutes à modérer ces contenus, ils apparaissent désormais masqués, estimant «[qu’] une partie ou la totalité du contenu partagé dans ce tweet est contestée et susceptible d'être trompeuse quant au mode de participation à une élection ou à un autre processus civique». Les réseaux sociaux ont été souvent critiqués et sont encore questionnés pour leur rôle dans le processus démocratique des pays. Twitter avait été auditionné la semaine dernière par des sénateurs républicains pour avoir réduit la visibilité d'un article du New York Post, citant de prétendus mails attestant des relations d'affaires de Hunter Biden, en Ukraine, quand son père était vice-président des États-Unis.

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