L'empreinte environnementale du numérique représente entre «5% et 10%» des émissions globales en France. Le 23 février, le gouvernement français a dit souhaiter «faire converger» le développement de l'activité numérique, à fort potentiel, et la protection de l'environnement. Il a présenté sa feuille de route pour lutter contre les émissions de CO2 liées à ce secteur, en réponse notamment aux propositions de la Convention citoyenne pour le climat. Parmi les nouvelles pistes avancées : le «baromètre environnemental» des acteurs du numérique, dont le pouvoir de collecte sera confié au régulateur des télécoms (Arcep), la prise en compte des enjeux environnementaux dans l'attribution des prochaines fréquences 5G sur la bande 26 GHz, ou encore le soutien aux datacenters (centre de données) «écologiquement vertueux». Lors d'un colloque à Bercy en octobre dernier, Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, et Cédric O, secrétaire d'État chargé du numérique, avaient déjà présenté une série de mesures destinées à encourager la durée de vie des terminaux (smartphones, TV, ordinateurs...), dont la fabrication représente 75% de l'empreinte environnementale du numérique en France. 

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