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Le président EELV de la métropole de Lyon, Bruno Bernard, souhaite interdire les écrans de publicité numérique «énergivores» dans l'espace public et va résilier les contrats avec plusieurs opérateurs privés afin de limiter la surface des panneaux publicitaires. «Sur ces grands panneaux, on ne trouve jamais de publicité pour le commerce local que l'on souhaite développer et aider», a-t-il expliqué à Villeurbanne au pied d'un panneau publicitaire de 8 mètres carrés destiné à être démonté. «Ces publicités prennent de la place sur de l'espace public là où on a envie d'avoir plus de place pour les piétons, pour les vélos, pour la végétalisation ou pour l'art», a poursuivi le chef de l'exécutif de cette métropole de 59 communes et 1,4 million d'habitants. Quarante-quatre autres de ces grands panneaux devraient être démontés dans les prochains jours. Le manque à gagner dû à la suppression de ces espaces locatifs est estimé à 125 000 euros par an. Un règlement local de publicité (RLP) sera adopté d'ici à l'été 2022 par les élus métropolitains et devra limiter la densité et la taille des panneaux. Le chiffre de 2 mètres carrés maximum est avancé par Philippe Guelpa-Bonaro, vice-président de la métropole chargé du Climat, de l'Énergie et Réduction de la publicité. De son côté, le maire EELV de Grenoble, Éric Piolle, s'est félicité le 25 mars, à l'occasion de la Journée mondiale contre la publicité d'avoir «fait démonter 320 panneaux publicitaires pour les remplacer par des arbres» en 2015 et d'avoir fait acter par la métropole, en 2019, le «retrait de centaines de panneaux aux arrêts de bus/tram».

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