Portrait

La journaliste Amandine Bégot coprésente avec Yves Calvi la matinale de RTL. Une belle exposition pour une femme abonnée aux duos et qui sait s’adapter.

Quand Frank Moulin, le directeur de la rédaction de RTL, lui a proposé de coprésenter la matinale avec Yves Calvi, Amandine Bégot lui a répondu qu’elle acceptait « à deux conditions », même si elle reconnaît que « c’est le genre de poste qui ne se refuse pas. Le Graal, c’est de présenter une matinale en radio. Et ce poste magique me permet, grâce aux trois interviews que je mène chaque matin, de questionner Laurent Berger, Yves Jadot, Jean Dujardin ou des spécialistes de féminicides ». Elle dit aussi : « Il y a quelques années, quand je voyais le travail d’Yves Calvi, je me disais "quand je serai grande, je veux être comme lui" ». Voilà son vœu exaucé.

Mais cette journaliste spontanée à l’antenne comme dans la vie a d’abord dit à Frank Moulin : « T’es pas sympa de me proposer ça. J’étais arrivée à un moment de coolitude dans mon duo de RTL Midi avec Pascal Praud. On avait trouvé une vraie complémentarité ». Ses deux conditions ? « Il faut que j’en parle à la maison et qu’Yves Calvi soit 100 % d’accord ». Elle est comme cela, Amandine Bégot. Directe et très attachée aux relations fluides. Le matinalier en titre depuis huit ans l’a convaincue de son envie : « Yves Calvi est extrêmement bienveillant ».

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Le feu vert est aussi venu de son fils de 7 ans et de son mari, Pascal Humeau. L’ex-journaliste de BFMTV, avec lequel elle a travaillé sur ITélé, a quitté les plateaux. Jusqu’à récemment, il assurait les médias training de Jordan Bardella, du Rassemblement national. Lorsqu’on lui demande si cette activité a compliqué son parcours à elle, elle tranche : « J’en ai toujours parlé avec ma direction en transparence. Et puis on a avancé sur ces questions, non ? Cela fait plus de vingt ans que je bosse, on sait ce que je vaux. » se cabre-t-elle. À ITélé, elle a croisé Léa Salamé, qui coanime la matinale leader et concurrente, sur France Inter. Cette dernière lui a envoyé le premier texto pour la féliciter « Ce que j’aime chez cette fille ? C’est une journaliste sérieuse, une vraie bosseuse, sympa et fraîche, qui ne la ramène pas », confie Léa Salamé.

Matinalière, c’est d’ailleurs une vieille antienne pour elle. Elle l’a été pendant douze ans, sur ITélé, LCI et à RTL. Avec un réveil réglé à 1 h 30 du matin. « Cela m’imposait une vie monacale. Dire que je suis une grosse dormeuse », sourit-elle. Aujourd’hui, c’est réveil à 4 heures. Mais cette fille d’une infirmière et d’un entrepreneur dans l’événementiel n’a pas le profil plaintif. Elle aime trop son métier choisi dès la 3e, au collège. Parce qu’il allie imprévu, actu et travail en équipe. Son penchant pour l’altérité explique-t-il qu’elle soit abonnée aux duos, d’Olivier Galzi à Thomas Thouroude en passant par Jérôme Bermyn ? Elle préfère se pencher sur son axe de progression : gommer son côté trop bien élevé pour aller vers un peu plus d’audace. Osons !

Parcours

2002. Diplômée du CELSA, intègre TVBreizh avant de rejoindre LCI.

2009-2016. Travaille à ITélé.

Septembre 2017. Présente la revue de presse de la matinale et le journal de 7 h 30 à RTL.

Septembre 2020. Rejoint le 18 heures de Thomas Sotto.

Septembre 2021. Coanime RTL Midi avec Pascal Praud.

Septembre 2022. Coprésente la matinale avec Yves Calvi.

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