Médias

Cette plateforme d'« edutainment » vient signer avec Clear Channel et NowU, le média social européen en faveur de l'environnement.

Avec 30 salariés, dont 7 journalistes, Explore Media n’a pas son pareil pour produire des vidéos et les faire résonner sur TikTok, où elle compte 2 millions d’abonnés. « On vise un milliard de vues cette année contre 700 millions l’an dernier », assure Jérémie Nacache, cofondateur de la société en 2017 avec son cousin Michaël Sebbag. Un score que la plateforme obtient aussi grâce à Facebook (4 millions d’abonnés via 3 chaînes), Snapchat (700 000 via trois canaux sur Discover), YouTube (350 000 abonnés) et Instagram (320 000 abonnés). Au total, 7 millions de personnes suivent ce média 100% social qui cherche à intéresser de façon ludique à des sujets touchant à la découverte, l’innovation ou les sciences.

La société, qui se dit rentable, vient de signer avec Clear Channel pour des vidéos de 10 secondes s'attachant à vérifier des idées reçues sur les 3400 totems digitaux de l’afficheur (« La muraille de Chine est-elle visible de l'espace ?… ») ainsi qu’avec NowU (France Télévisions et Westdeutscher Rundfunk) pour des formats de datavisualisation intitulés « Combien de… » (par exemple… litres d’eau pour produire un jean). Elle a également travaillé pour Arte et même, sous forme de chronique hebdo cet été, pour France Inter. Un développement dans le podcast est prévu en 2023.

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Ancienne place de marché créée en 2015 sous le nom de Bisly, Explore Media a compris qu’elle était capable de concevoir une offre éditoriale d’ « edutainment » capable d’intéresser les socionautes à l’innovation comme à l’écologie. La vidéo d’un datacenter sous la mer de Microsoft est ainsi vue 3,5 millions de fois. Son modèle repose essentiellement sur le brand content. Ses clients s’appellent EDF, Samsung, le gouvernement ou Renault.

Le média répond au besoin de pédagogie pour démontrer les prouesses d’une industrie ou entretenir une image employeur. « Chaque plateforme a ses codes et chaque vidéo nous permet de nous améliorer », constate Jérémie Nacache, qui profite de son expertise acquise au fil de l’eau sur les algorithmes mais aussi d'une meilleure rémunération liée à la concurrence entre YouTube et TikTok sur les formats courts ou longs des créateurs.

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