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Sept candidats ont déposé une offre de reprise du magazine VSD, placé début février en liquidation judiciaire.

Selon des données publiées jeudi 2 mars sur le site de son greffe, le tribunal de commerce de Paris a reçu sept candidatures pour la reprise de VSD. Parmi les potentiels repreneurs figurent notamment les salariés de VSD, l'hebdomadaire régional « La Manche Libre », l'éditeur « France quotidien », le groupe de presse « Heroes Media » et David Layani, fondateur président de Onepoint, société de conseil en transformation numérique.

Le magazine VSD avait été placé au début du mois de février en liquidation judiciaire avec reprise d'activité jusqu'au 31 mars, date de la décision sur son éventuelle reprise.

VSD était sorti de près de deux ans de redressement judiciaire en avril 2021, son plan de redressement ayant été entériné par le tribunal de commerce. Le redressement judiciaire avait été enclenché en août 2019, un an après le rachat du titre par Georges Ghosn au groupe Prisma en juin 2018.

A lire : VSD sort du redressement judiciaire

Selon Georges Ghosn, actuel directeur du magazine, VSD est aujourd'hui quasiment à l'équilibre, mais a du mal à faire face à un passif cumulé de 3,9 millions d'euros, en raison de la hausse du prix du papier et de l'énergie.

Selon lui, VSD emploie huit salariés (dont lui-même) et une dizaine de pigistes. Il est diffusé à 35.000 exemplaires à la vente au numéro, et compte 10.000 abonnés.

VSD a été lancé en 1977 par Maurice Siegel, ancien directeur de la radio Europe 1. En difficulté, il a été racheté en 1996 par Prisma, qui l'a cédé en 2018 à Georges Ghosn, ancien patron de France Soir. A partir de cette date, il est devenu mensuel, alors qu'il était initialement hebdomadaire.

Le directeur de VSD a, par ailleurs, assigné en justice Prisma et son ancien propriétaire, le groupe Bertelsmann, au sujet des conditions de la cession du magazine en 2018.

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