C’est, en euros, le manque à gagner que représenterait le piratage de contenus sportifs pour les acteurs du secteur, selon l’Arcom. « Ce montant représente 15% du marché de la diffusion des contenus sportifs et pèse sur l'ensemble du secteur, les clubs, les fédérations (...) et le sport amateur », a détaillé Pauline Combredet-Blassel, directrice générale adjointe de l'Arcom, lors d'une conférence à Paris le 28 novembre. Si le piratage est en baisse, grâce notamment au blocage de sites de live streaming (diffusion en direct), l’accès aux matchs via des IPTV illégales, fonctionnant avec des boîtiers connectés qui permettent d'avoir accès à un bouquet de chaînes moyennant un abonnement bien moins élevé que l'offre légale, représente une menace.