À l’issue du dernier conseil d’administration de Paris 2024 tenu le 12 décembre au Comité national olympique et sportif français (CNOSF), Tony Estanguet a annoncé que la répartition de l’excédent budgétaire de 26,8 millions d’euros n’a pas encore été entièrement décidée.
Trois mois après la fin des Jeux de Paris 2024, l’heure est au bilan financier. Lors du dernier conseil d’administration du comité d’organisation présidé par Tony Estanguet - dont le mandat se termine fin décembre - un excédent de 26,8 millions d’euros a été annoncé sur un budget total d’environ 4,5 milliards d’euros, en partie grâce au succès de la billetterie qui a fait 1,3 milliard de recettes.
Mais comment l’excédent budgétaire sera-t-il géré ? Statutairement, le Comité international olympique (CIO) prévoit que 20 % de la somme (environ 5,3 millions d’euros) soit reversée au CIO et au Comité national olympique et sportif français (CNOSF), et que 60 % (16 millions d’euros) soit dédié au développement du sport en France incluant une part dédiée au Comité paralympique du sport français (CPSF).
C’est ici que le dossier reste flou. Lors de la conférence de presse tenue à l’issue du conseil d’administration le 12 décembre au CNOSF, Tony Estanguet a annoncé que les bénéficiaires n’ont pas encore été déterminés. Des modalités seront en cours de discussion en 2025 entre l’État, la Ville de Paris et le CNOSF. L’idée d’un fonds pour gérer l’excédent budgétaire a été soulevée.
Lors du conseil d’administration qui sera dissous début janvier 2025, Stéphane Troussel, président du département de Seine-Saint-Denis a demandé que 80 % des 26,8 millions d’euros d’excédant soient reversés aux collectivités hôtes, pour le développement du sport.
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Du côté des contrats de partenariats dont la majorité court jusqu’à fin décembre 2024, le programme national de marketing a été évalué à 1,238 milliard d’euros de partenariats, soit une hausse de 150 millions par rapport aux projections.
Dans son rapport final sur Paris 2024, le CIO a notamment salué les actions en matière de durabilité des Jeux. Un bilan carbone évalué à 1,59 million tonnes eqCO2, soit une réduction de -54,6 % par rapport à la moyenne des éditions de Londres 2012 et Rio 2016.
