Énergie 

Invité sur le plateau de BFMTV ce lundi 27 juin, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a assuré que le gouvernement allait demander un effort supplémentaire à TotalEnergies pour pallier la montée des prix.

De passage sur le plateau de BFMTV ce lundi 27 juin, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a indiqué que le gouvernement allait demander un effort supplémentaire à TotalEnergies afin qu'il prolonge ou augmente la remise carburant de 10 centimes par litre qu'il avait mise en place en complément de celle de 18 centimes appliquée par l'État. « Je vais demander au patron de TotalEnergies Patrick Pouyanné de faire à nouveau un effort parce que le prix du carburant reste très élevé », a affirmé Bruno Le Maire, indiquant qu'il doit rencontrer lundi matin le PDG du géant pétrolier.

Seulement voilà. « Tout l'effort ne peut pas reposer uniquement sur l'État », a encore ajouté le ministre, au moment où l'exécutif finalise son projet de loi sur le pouvoir d'achat. TotalEnergies avait d'abord en février dernier appliqué une remise de 10 centimes au litre dans ses stations services en zone rurale, avant de l'élargir à toutes ses stations le 1er avril. « Je souhaite que TotalEnergies poursuive cet effort, et pourquoi pas l'augmente », a indiqué Bruno Le Maire.

Union ?

Cette prise de parole intervient au lendemain de la tribune publiée dans le JDD, où les dirigeants des trois énergéticiens français TotalEnergies, EDF et Engie appellent ensemble les Français à réduire «immédiatement» leur consommation de carburant, pétrole, électricité et gaz face au risque de pénurie et de flambée des prix qui menacent «la cohésion sociale» l'hiver prochain. «L'effort doit être immédiat, collectif et massif. Chaque geste compte», indiquent Patrick Pouyanné (TotalEnergies), Jean-Bernard Levy (EDF) et Catherine MacGregor (Engie), alors que la France, comme le reste de l'Europe, tente de remplir ses réserves de gaz pour l'hiver prochain, avec un objectif français de 100% de stockages remplis d'ici au début de l'automne, malgré la baisse des livraisons de gaz russe. 

Aux difficultés d'approvisionnement en gaz lié aux conséquences de la guerre en Ukraine, s'ajoutent des tensions sur les capacité de production électrique pilotable en Europe, et une production hydraulique amputée en raison de la sécheresse. «La flambée des prix de l'énergie qui découle de ces difficultés menace notre cohésion sociale et politique et impacte trop lourdement le pouvoir d'achat des familles» relèvent les auteurs du texte.

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