L'Obs lance un nouveau Paris

Claude Perdriel, propriétaire duNouvel Observateur,a annoncé vendredi 7 mars la transformation de son supplémentParis-Île-de-France,créé voilà deux ans, en un épaisParis Obsde cinquante pages environ. Le supplément, placé sous la responsabilité de Guillaume Malaurie, s'accompagne depuis le 13 mars d'unGuide des sorties culturellesélaboré sous la houlette des meilleures plumes maison : Jérôme Garcin pour les pages culturelles, Richard Cannavo pour le cinéma, Jacques Nerson pour le théâtre, etc. Soit un investissement total de 2 millions d'euros pour une mission de« proximité totale ».Claude Perdriel attend entre 15 000 et 20 000ventes supplémentaires de l'hebdomadaire en Île-de-France.

En marge de la présentation deParis Obs,Claude Perdriel a évoqué sa succession.« J'ai mis en place une solution pour que, après moi, ceux qui hériteront du pouvoir capitalistique duNouvel Observateursuivent mes instructions et se considèrent comme engagés moralement, éthiquement et idéologiquement,a-t-il expliqué.Je me suis organisé pour que mes six enfants n'interviennent pas dansLe Nouvel Observateur.J'ai désigné un exécuteur testamentaire. Il ne pourra y avoir d'achat qu'entre sept personnes, soit ma femme et mes enfants. »Le titre, qui vient de fêter son numéro 2000, réalise, selon son PDG, un chiffre d'affaires de 100 millions d'euros pour un bénéfice de 2 millions d'euros.