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Men's Health version française
05/02/1999Un an après Mmagazine, la presse masculine s'enrichira d'un nouveau titre en avril. Un prélude à d'autres lancements
La douzième édition du magazine américainMen's Healthsera française. Elle fera son apparition dans les kiosques le 15avril. Bimestriel jusqu'à l'automne, le magazine masculin du groupe Rodale (qu'il détient à 100%) espère ensuite passer mensuel.«Nous préférons démarrer lentement, pour prendre position et trouver notre place,explique l'éditeur du magazine en France, Frédéric Edström (ex-groupe Bonnier).Nous avons suffisamment de poids financier pour nous donner du temps.»Pour l'édition française, plus de 10millions de francs auraient été investis. Il est vrai que Rodale édite la bagatelle de vingt-trois magazines et est considéré comme le premier groupe de presse santé aux États-Unis.
100000exemplaires visés
LeMen's Healthfrançais compte bien se servir de cette expérience pour enrichir son édition française, les images et les informations de onze éditions existantes étant centralisées. Avec 150pages par numéro en moyenne, le journal, lancé en France sans numéro zéro, ne sera pas pour autant une reprise d'articles déjà parus. Conçu comme un magazine masculin généraliste, il insistera sur la santé, le bien-être et le sport. Le journal s'ouvrira et se fermera sur des pages pratiques, mais contiendra également un gros cahier consacré à la mode et une partie au tourisme et à l'aventure.«L'objectif est de se stabiliser au-delà des 100000exemplaires et d'être leader de cette famille», consent à préciser l'éditeur deMen's Health. En revanche, sur le plan publicitaire, il se refuse à tout objectif, indiquant qu'il sera commercialisé en interne, par Benoît Jardin (ex-Interdeco). Ce lancement prouve bien l'intérêt des éditeurs pour ce créneau en France. Un marché a priori porteur, même si Edipresse n'a pas atteint, un an après le lancement deM magazine, ses objectifs avec une diffusion de 80000ex.«Nous sommes conscients que le marché n'existe pas en France et nous souhaitons que d'autres titres se lancent pour créer une famille de masculins généralistes», souligne Frédéric Edström. Il va certainement devoir attendre un peu. Les groupes Marie Claire et Hachette estiment en effet que l'étroitesse du marché limite l'intérêt d'un tel lancement. Quant à Emap, il en serait à la troisième étude de lectorat pour l'adaptation du britanniqueFHMen France, sans être davantage convaincu.