Édito

[Edito] Trois ans après le début de la crise sanitaire, le contexte d'inflation risque de faire passer la RSE au second plan des priorités. Reste que dans notre secteur de la communication et des médias, la dynamique est forte.

Un pays sidéré. Il y a trois ans, le Covid-19 déferlait sur la France, le pays s’arrêtait de tourner, les entreprises commençaient à fabriquer des masques et respirateurs artificiels en se mettant au service de la société… D’un coup la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) devenait une évidence. Qu’en reste-t-il aujourd’hui ? La RSE est-elle bien installée dans l’esprit des Français ? Visiblement non, selon l’Observatoire de l’innovation responsable lancé par Oracle France en partenariat avec Odoxa : seuls 45% des Français ont déjà entendu parler de la RSE. Et moins d'un salarié sur deux (41%) connaît les engagements de son entreprise en matière de RSE. Aujourd’hui, dans un contexte d’inflation forte, où les impératifs économiques se rappellent aux bons souvenirs des Français, il y a un vrai risque que la RSE passe au second plan des priorités. Dans notre secteur de la communication et des médias, la dynamique est forte, à la fois sous la pression législative et des nouvelles attentes des consommateurs. Ainsi les agences responsables sont en plein boom. Et des secteurs entiers comme la restauration rapide, l’automobile ou l’affichage sont obligés de s’adapter en profondeur pour accompagner cette transformation. Dans ce supplément RSE de Stratégies, vous découvrirez de nombreuses initiatives et acteurs engagés en première ligne dans ce mouvement.  

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