Edito

[Edito] Le terrible coup de chaud qui s’est abattu sur la France ces trois derniers mois a marqué tout le monde et mis chacun face à ses responsabilités. Dans le secteur de la com, les premiers effets se font sentir.

Des canicules à répétition, des incendies monstres, des montagnes défigurées… le terrible coup de chaud qui s’est abattu sur la France ces trois derniers mois a marqué l’ensemble des Français. Peu importe leur choix de lieux de vacances, ils ont tous été rattrapés par le réchauffement climatique. D’ailleurs même les scientifiques, comme la climatologue Marie-Antoinette Mélières, reconnaissent qu’ils ont été surpris par cette accélération du dérèglement climatique. Dans un entretien de quatre pages, publié dans le cadre de notre cahier mensuel consacré à la transition écologique, Marie-Antoinette Mélières explique : « C’est une très grande surprise sur le plan émotionnel. Comme beaucoup de scientifiques, malgré nos prévisions, je ne m’attendais pas à subir un tel choc, à voir de tels incendies et un tel assèchement des rivières et des fleuves. »

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Ce déferlement de vagues de chaleur a mis tout le monde face à ses responsabilités ! Dans le secteur de la communication, les premiers effets se font sentir : au milieu de l’été, la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher a signé deux décrets pour interdire la publicité lumineuse la nuit (sauf dans les gares et aéroports) et proscrire aux magasins de laisser leur porte ouverte lorsque la climatisation ou le chauffage fonctionnent, sous peine d’amendes. Enfin, le chef de l’État a demandé à sa Première ministre « de lui remettre à l’automne un agenda de planification écologique, décliné par mois et années ». La rentrée sera verte !

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