Edito

[Edito] Martin Sorrell, Maurice Ndiaye... Dans un monde régi par la sobriété, certains osent bousculer les règles du jeu.

Dans un monde un peu terne, régi par la sobriété et « la fin de l’abondance », eux bousculent les règles du jeu, osent. C’est le cas de l’infatigable Martin Sorrell, fondateur de S4 Capital, après avoir dirigé WPP pendant 42 ans (de 1986 à 2018)… Le patron de 77 ans nous a accordé une interview au cœur de l’été : il explique ainsi que le métavers représente déjà 10% de la croissance du chiffre d’affaires de son groupe S4 Capital. En France, son groupe a racheté en 2020 l’agence Dare.Win, créée par Wale Gbadamosi-Oyekanmi. Une pépite spécialisée dans la création et l’entertainment qui a été intégrée à Mediamonks. « Aujourd’hui, MediaMonks compte plus de 200 personnes en France, avec un business en forte expansion, détaille le patron. Nous avons réuni l’aspect content du business et ce que nous appelons “DDM”: data et digital media. »

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Maurice Ndiaye aussi croit en un nouveau modèle d’entreprise. Le coprésident de l’association des directeurs marketing, l’Adetem, a fondé il y a quelques mois Descartes&Mauss (lire p.17). Son credo ? La science du risque. « Il s’agit de redonner ses lettres de noblesse au métier de prospectiviste », note le dirigeant. En combinant des capacités avancées de modélisation de données et une grille de lecture ancrée dans les sciences sociales, « Descartes&Mauss modélise les grandes tendances micro et macro qui constitueront, tôt ou tard, un risque ou une opportunité pour une industrie ». La société présente à Paris, New York, Londres et Rotterdam compte déjà 15 salariés et a séduit McDonald’s, Danone ou L’Oréal...

Lire aussi : Descartes&Mauss, la science du risque

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