Dans le monde de moins en moins virtuel de la «webréalité», les youtubeurs sont devenus les nouvelles idoles des jeunes. Aujourd’hui, la réussite ultime ne passe plus seulement par une participation à The Voice ou aux Anges [ex-Anges de la télé-réalité], mais aussi par l’accès au rang de star sur You Tube. Une machine à révéler les talents qui participe finalement à une forme de démocratie directe dans l’air du temps. L’enquête Animat 2016 OMG-Stratégies témoigne, pour ceux qui en doutaient encore, de l’impact du phénomène. Les Norman et autres Cyprien faisant jeu égal avec les Michel Cymes et Karine Ferri.

Les marques ne s’y trompent pas, courtisant à tout-va ces nouveaux leaders d’opinion ayant l’insigne avantage de cumuler les rôles de médias, de porte-voix d’une génération, d’experts en tout genre et/ou d’amuseurs publics, et à l’occasion d’égéries. Un avantage qui a son revers: le mélange des genres. L’image de ces vedettes du web tenant souvent à leur trajectoire atypique et à leur impertinence, on comprend mieux leur réticence, parfois, à afficher leur partenariat avec telle ou telle marque. Comme le publireportage en son temps et le «native advertising» aujourd’hui, la communication par youtubeurs interposés exige une stricte transparence, mais aussi, de la part des marques, un minimum de subtilité, pour ne pas dire une bonne dose de créativité.

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