C'est l'énorme buzz du moment : tout le monde tape sur Google Buzz, ce nouveau service, mélange de Twitter et de Facebook, lancé récemment par la société californienne. Je ne suis pas assez «geek» pour vous en faire une critique décente mais ceux qui l'ont essayé lui trouvent tous les défauts, en particulier celui de ne rien apporter de vraiment neuf aux outils de partage existants. Sans parler des critiques sur le contrôle de votre vie privée, Google Buzz vous conduisant à ouvrir votre carnet d'adresses Gmail à vos contacts...

Ogre à abattre

Le plus intéressant, dans ce buzz sur le buzz, n'est pas tant l'outil proprement dit que le changement radical de l'opinion sur Google auquel on assiste. Google était la start-up qui faisait rêver, celle qui allait changer le monde, comme l'annonçaient fièrement ses deux jeunes fondateurs. Et c'est vrai qu'elle a imposé un modèle fantastique. Et puis patatras! C'est devenu en quelques mois une machine qui fait peur, l'ogre à abattre, une sorte de nouveau Microsoft.

Le succès, on le sait, génère ce genre de critiques. Mais ce n'est pas la seule explication. Il y a aussi quelques vrais ratés, dont Google Buzz visiblement. Comme si la société était nerveuse, aux abois face la concurrence, notamment celle de Facebook, dont le trafic échappe pour l'instant à ses algorithmes. De même, certains de ses nouveaux services sont devenus compliqués à utiliser ou tout simplement suiveurs, alors que le succès de l'entreprise s'est justement bâti, à l'origine, sur l'innovation, le dépouillement et la simplicité. Pour Google, il y a urgence à se trouver un nouveau moteur pour avancer.

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