L'univers de la communication, du marketing et des médias y cède plus souvent qu'à son tour: de nouveaux mots émergent régulièrement et font florès. Ces temps-ci, «big data» – ou «data» dans une version plus modeste – tient le haut du pavé. Lisez les journaux et les blogs, écoutez les conversations: la mode est à la data (lire notre enquête page 8).


Rien de neuf, pourraient penser les plus blasés ou les plus anciens, ceux qui se souviennent d'une société comme Consodata, cette mégabase de données qui eut son heure de gloire à la fin des années 1990. Alors, ne s'agit-il de rien d'autre aujourd'hui qu'une nouvelle lubie, une facilité jargonnante, un tic moutonnier? Pas seulement, bien sûr.


Ce qui a changé, c'est le Web, Internet et surtout les réseaux sociaux. Le mot rattrape la réalité. Notre vie numérique charrie des milliards de données, de datas. Un tweet? Une data. Un «like», un «share»? Une data. Une photo, une vidéo postée, un paiement en ligne, un téléchargement? Des datas, encore et toujours, chaque jour toujours plus.


Messieurs Jourdain de la donnée, les «individus-internautes-consommateurs-citoyens» n'y prêtent sans doute pas pleinement attention. Mais les spécialistes du marketing et de la relation client, eux, si. Et de plus en plus. Chez les annonceurs et chez les agences conseils où des nouveaux métiers apparaissent.

 

Ces données sont une mine d'or potentielle. «Data: The New Oil», lit-on régulièrement dans la presse américaine. Mais ces datas, pour être exploitables, doivent être collectées, triées, rangées. À partir de là, elle prendront du sens et la machine pourra «cracher» utilement. Big data, le nouveau carburant marketing.

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