Edito
L'éditorial d'Olivier Mongeau, rédacteur en chef de Stratégies.

La transformation digitale, ou numérique, est aujourd'hui l'expression à la mode - à préférer à «digitalisation», vous n'en disconviendrez pas. Gageons cependant qu'elle devrait perdurer car elle sonne finalement juste et dit bien l'ampleur de la tâche qui s'annonce. Oui, vous n'avez pas fini d'en entendre parler car la route est encore longue! Plusieurs études publiées récemment soulignent un paradoxe français: l'appétence des consommateurs bute sur le retard pris par les entreprises. Et pourtant, les bénéfices en termes de PIB, de productivité, de rentabilité du capital investi mais aussi de qualité de vie au travail sont réels.

 

Mais les yeux se dessillent ici, les esprits mûrissent là; partout les initiatives se multiplient. A l'agenda de tous les dirigeants d'entreprise dans sa double dimension externe (la relation avec les publics, à commencer par les clients) et interne (la circulation de l'information, le rôle des managers, etc.), le sujet l'est aussi à celui des pouvoirs publics, avec la concertation lancée par Manuel Valls au début du mois dans l'objectif de nourrir le projet de loi sur le numérique prévu en 2015 mais également de contribuer à des changements non réglementaires et à redéfinir la stratégie française et européenne.

 

«La transformation digitale est au cœur de notre prochain plan stratégique 2015-2020», déclare Stéphane Richard, PDG d'Orange, dans la longue interview qu'il a accordée à Stratégies, à l'occasion de la troisième édition du «Stratégies Summit», qui a eu lieu mercredi 22 octobre. Sur ce thème majeur et protéiforme, Gilles Babinet (Captain Dash), Françoise Mercadal-Delasalles (Société générale), Odile Roujol (Orange) et Alexis Thobellem (Danone) ont partagé leur expérience et leur vision. Bonne lecture!

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