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L’influence marketing, c’est le nouveau Far West. Annonceurs et agences se lancent massivement à la conquête de ce territoire marketing en devenir. Il faut dire que le filon est très prometteur : il offre des rendements élevés en termes de ventes pour les marques qui l’utilisent massivement (Influenceurs et marques : faut-il sévir ?). S’appuyer sur l’ancien champion de natation Camille Lacourt (130 000 abonnés sur Instagram) ou l’humoriste Cyprien (près de 12 millions d’abonnés sur YouTube) garantit presque toujours un coup de boost pour un lancement de produit. D’ailleurs, peu de mises sur le marché de nouveaux produits échappent aujourd’hui au levier de l’influence marketing.

Seul hic, comme dans tout Far West, tout est à construire : la relation marque/influenceur/consommateur, les obligations de chacun, et tout simplement les règles du jeu… Cela donne quelques couacs : des produits de luxe se retrouvent dans un contexte qui ne correspond pas du tout à leur culture de marque, des influenceurs « oublient » de préciser qu’ils font de la publicité… Et puis il y a aussi tout simplement des erreurs de casting : comme le fait de choisir Nabilla pour faire la promotion de la cryptomonnaie Bitcoin… Dans ce Far West, il y a bien des shérifs : l’ARPP (Autorité de régulation professionnelle de la publicité), la DGCCRF (Direction de la concurrence et de la répression des fraudes)… Il ne leur reste plus qu’à faire respecter la loi.



 

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