Édito

En quelques mois, le plastique est devenu un marronnier. Il a d’abord fait la couv' de L'Obs du mois de mai « Déplastifions-nous », celle du JDD, et il était plus récemment le thème central de Cash Investigation (lire notre enquête « Vers la fin du tout plastique ? »)… Les médias ont déclaré la guerre au plastique ! Une chose est sûre, dans ce conflit, les marques ne peuvent pas opter pour la neutralité, à la mode Suisse. Elles doivent se positionner, affirmer des convictions. Et passer réellement à l’action. Celles qui feront cet effort marqueront des points. Car l’opinion publique a clairement basculé : aujourd’hui six Français sur dix attendraient en priorité d’une marque qu’elle ait du sens, selon les résultats de la première édition de l’Observatoire du sens, créé par l'agence Wellcom avec l'institut ViaVoice, dévoilés le 18 septembre. Selon les sondés, une marque qui a du sens est une marque qui assume ses responsabilités vis à-vis de ses clients (91%), de ses salariés (88%) et de la société en général (84%). Les Français hiérarchisent leurs attentes : ils accordent une priorité à l’éthique (29%), puis à l’utilité économique (25%), et enfin à l’environnement (20%). Du côté des entreprises du digital, la mobilisation est bien engagée : d’ailleurs les 28 et 29 septembre prochains, l’événement Change Now rassemblera l’écosystème « Tech for good » à Station F. Alors cette semaine Stratégies est fier d’accueillir un nouveau chroniqueur : Gildas Bonnel, président de l’agence Sidièse et de la Commission Développement Durable de l’AACC. Le titre de sa première chronique : « La poule et son couteau ». Bonne lecture !



 

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