Édito

Les télécoms, c’est un secteur plutôt habitué à montrer ses muscles. Des entreprises où les X-Telecom règnent en maître. Résultat, quand les quatre opérateurs (Orange, Bouygues, SFR ou Free) s’affrontent en publicité, ils s’opposent souvent des arguments technos en affichant en énorme le logo de l’Arcep : numéro 1 sur les zones rurales, numéro 1 sur la qualité du réseau, numéro 1 sur l’internet mobile… Des acteurs qui se défient depuis vingt ans sur le terrain du ratio prix/puissance : en 4G, bientôt en 5G. Un secteur qui a transformé tous les consommateurs en experts des giga et mégaoctets, du débit montant et descendant. Il faut dire que depuis 2014, la communication sur ces prouesses techniques est même encadrée par un décret : les opérateurs doivent préciser clairement le débit montant et descendant.

Alors quand les opérateurs font un pas de côté dans leur com, c’est toujours réjouissant ! Free a eu un temps, un positionnement très décalé, avec son personnage Rodolphe et ses spots délirants conçus par Saatchi & Saatchi.

La dernière campagne Orange (conçue par Publicis Conseil) joue plutôt sur le registre de l’émotion. Ce spot réalisé par Katia Lewkowicz (« L’amour l’amour » pour Intermarché…) traite avec finesse de ce rituel familial qu’est devenu l’achat du premier mobile à son enfant. Et de l’angoisse de tout parent : comment éviter que nos progénitures ne deviennent des drogués du mobile ? Une prise de position pour un usage responsable du digital qui fait du bien !

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