Vous ne le connaissez pas ? C’est le dernier mot à la mode. Le terme anglais qu’on cite dans tous les dîners de la com et de la tech. On peut augurer que d’ici à quelques semaines, il apparaîtra en politique. Dans le langage, il n’y a pas de Fashion Week : la tendance peut arriver à tout moment de l’année. Ce bijou ? C’est « by design ». Tout est « by design ». Le collectif Glug fait une campagne nommée « Protest by design », Big Youth, l’agence digitale de Makheia se signe désormais « Positive impact by design », sans parler des cultures « data by design », des entreprises responsables « by design », des stratégies « data-driven by design », ou « clients-oriented by design ». Pourquoi un retour de cette expression ? Elle a dû se forger dans les mœurs avec le RGPD, quand les processus de gestion des données devaient être « privacy by design », pour indiquer qu’il fallait intégrer la protection des données personnelles dès l’origine du projet, plutôt que d’avoir à colmater les brèches à sa sortie. Argument péremptoire de la pensée, il est synonyme de « dans notre ADN », et traduit le caractère indiscutable d’une qualité, enfouie dans la matrice des origines. Attention cependant, les designers s’écharpent encore beaucoup sur la définition du terme « design ». Il ne faudrait pas que cette utilisation soit malvenue « by design ».

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