Édito

Un arrêt sur image, comme ceux qui mettent un point final à la plupart des films au cinéma. L’image se fige, le mouvement s’arrête, les acteurs s’immobilisent. Depuis quelques jours, la France se fige. Les rideaux tombent les uns après les autres, les quartiers d’affaires abritent des bureaux fantômes, où les entreprises tournent vaille que vaille, grâce à des milliers de télétravailleurs. Les agences de pub deviennent totalement virtuelles. Les médias en surchauffe et à la santé fragile, tentent de couvrir l’actualité, à effectifs réduits. Et les consommateurs patientent, sagement, en file indienne devant les supermarchés, comme s’ils attendaient devant l’exposition la plus « hype » du Grand Palais. Adieu événements, concerts, cinémas, musées ! En une poignée de semaines, le coronavirus est devenu le maître du temps et de l’espace. Un hold-up violent et avec de nombreuses victimes : au premier chef les malades bien-sûr, mais aussi beaucoup d’autres victimes collatérales. Touché de plein fouet, le secteur de la communication, en particulier l’événementiel où les chefs d’entreprises et les salariés se retrouvent très fragilisés. Et la liste va encore s’allonger : petites ou grandes agences, freelances, médias… La solidarité doit s'imposer entre tous ces acteurs pour que l’économie puisse repartir vite et fort, éviter que des milliers d’emplois ne soient détruits, des entreprises liquidées. Le secteur de la communication ne peut se relever de cette épreuve qu’en jouant collectif !

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