Édito

Tout a commencé par une vague chinoise, menaçante mais lointaine. Semaine après semaine, elle s’est rapprochée, avant de déferler sur toute l’Europe, de l’Italie à l’Espagne, sans oublier la France bien sûr. Une vague printanière et meurtrière qui a changé la physionomie des villes, a figé l’Hexagone, l’a noyé dans une espèce de torpeur. Un mouvement qui a fini par nous donner du vague à l’âme. Depuis se succèdent des lames plus réjouissantes: une réouverture des lieux publics par vagues (entreprises, restaurants, cinémas…), une vague d’audiences miraculeuses pour les médias, en particulier la PQR, sans oublier ce défilé de mini-vagues chez le coiffeur... Et puis la vague verte que nous a envoyée le second tour des élections municipales et qui devrait modifier le visage des grandes villes. Sur les réseaux sociaux, les dircom pour leur part doivent faire face à des scandales qui se suivent par vaguelettes et les obligent à passer en com de crise permanente. Enfin pour les Français, la mauvaise houle n’est jamais loin, puisque s’annoncent des vagues de licenciements, et se profile le risque d’une deuxième vague épidémique. À force de guetter les vagues, d’être pris dans les rouleaux, voire de boire la tasse, les Français risquent d’opter définitivement pour la montagne cet été !

 

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