Édito

Quand la Camif, ancienne coopérative de la mutuelle des instituteurs, fait le choix de se transformer en «entreprise à mission» en 2017, le pari est audacieux ! Nous sommes deux ans avant la loi Pacte, qui crée le statut d’entreprise à mission et la RSE n’est pas très à la mode. Pour la Camif, qui a connu la faillite en 2009, c’est une planche de salut. En misant sur le made in France et l’économie locale et circulaire, l’entreprise a retrouvé le chemin de la croissance, avec un chiffre d’affaires en hausse de 14% en 2019. Vous découvrirez dans notre dossier Game Changers, des sociétés qui méritent d’être placées sous les projecteurs.

Dans cette période chahutée, les «missionnaires» de tous poils sont plébiscités ! D’ailleurs même le président Emmanuel Macron, en visite au pays du Cèdre ce mardi 1er septembre, a plaidé pour «un gouvernement de mission au Liban».

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Alors ce serait quoi, un média à mission ? Un média qui réaffirme la liberté de la presse et d’expression, par exemple. Comme Charlie Hebdo qui choisit de republier les caricatures de Mahomet, à la veille de l’ouverture du procès des attentats de 2015. À l'inverse, quand Valeurs actuelles publie une série de «politique fiction», mettant en scène la députée La France insoumise, Danièle Obono, en esclave, l’hebdomadaire est engagé dans une mission d’évangélisation au service d’une idéologie extrème, violente et nauséabonde. La mission de trop pour Valeurs actuelles !

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