Édito

Le secteur de la communication sort de deux années terribles. D’abord secoué par le séisme #MeTooPub qui a écorné l’image des agences et dans une moindre mesure des médias. Une évolution des comportements et des mentalités plus que nécessaire, mais qui a laissé des traces : aujourd’hui la com’ souffre d’un déficit d’attractivité auprès des jeunes diplômés.

Depuis le début de cette année, le Covid a plongé tout le secteur dans un marasme inédit, détruisant les agences les plus fragiles, stoppant net l’événementiel, et faisant fondre les marges de toutes les entreprises du secteur.

Et comme si cela ne suffisait pas, les 150 Français composant la Convention citoyenne pour le climat, ont largement pris pour cible la publicité, dans leurs 149 propositions. Là encore l’objectif est louable, mais les acteurs du secteur ne pourront accompagner ce virage écologique, que s’ils sont encore vivants.

Or l’urgence dans la plupart agences c’est de passer le cap de 2020. Et réussir à jongler entre une trésorerie au plus bas, des clients fragilisés et versatiles et des réductions d’effectifs.

Dans ce contexte calamiteux les États Généraux de la Communication qui se tiennent ce vendredi 27 novembre, arrivent à point nommé. Il est plus facile de repartir d’une feuille blanche aujourd’hui. L’objectif de ce rendez-vous selon Mercedes Erra, vice-présidente de la Filière communication et vice-présidente d’Havas Worldwide : « Reprogrammer notre secteur pour le futur, transformer la communication pour transformer le monde. » C'est le moment !

Lire aussi : Top 300 des agences: un secteur fragilisé

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