Édito

Notre édition 2020 du Top 100 annonceurs (réalisé par Kantar) a la couleur du Covid. Les investissements publicitaires bruts ont bien sûr bu la tasse au passage des différentes vagues de la pandémie. Premier secteur à avoir sérieusement pris l’eau : l’automobile. Il faut dire que les constructeurs ont été totalement mis à l’arrêt pendant le premier confinement. Renault conserve la 2ème place mais avec des investissements en recul de 3 %. Pour Peugeot et Citroën, la fonte des budgets a été plus forte : Peugeot dégringole de la 4ème à la 11ème place (−37,9%) et Citroën chute de la 6ème à la 14ème position du classement (−31,6%). Mauvaise année aussi pour les opérateurs télécoms qui ont réduit drastiquement leurs investissements : −8,7 % pour Orange et −21 % pour SFR. Seul Bouygues Telecom a fait le pari contraire en augmentant ses dépenses de 44,8 %.

À l’inverse, les distributeurs ont surnagé dans cet océan de Covid : E.Leclerc conserve la tête du Top 100 (+1,3%), talonné par Intermarché (+22%) et Lidl (+1%). Sans surprise, l’irrésistible ascension d’Amazon s’est poursuivie en 2020 : pointant à la 38ème place du classement en 2017, la plateforme atteint l’an passé la 8ème place (+3,8 %).

En résumé, pour rester au-dessus de la ligne de flottaison en termes d’investissements publicitaires cette année, il valait mieux faire partie des commerces essentiels ou être un spécialise de l'e-commerce…

 

 

Lire aussi : Étude Kantar: un top 100 annonceurs marqué par la Covid

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