Édito

La tech a été le Saint-Bernard de nos vies de confinés. Elle nous a permis de maintenir le lien avec nos amis, notre famille, de continuer à travailler, allant jusqu’à nous sustenter, en facilitant les livraisons. Et même au plus fort de la crise, avec des niveaux d’activité inégalée mettant à rude épreuve les infrastructures, la techno a tenu ! Comme une sorte de superhéros, nous aidant à sortir de cette torpeur collective.  

Mais depuis quelques semaines, on découvre ses failles. Il y a d’abord eu la panne géante d’OVH fin mars qui nous a fait prendre conscience que le cloud pouvait ressembler à un entrepôt dans la banlieue de Strasbourg. Que derrière ce concept marketing de « données dans les nuages », il y avait des serveurs physiques hautement inflammables.

Deuxième retour sur terre, la semaine dernière, avec la panne des numéros d’urgence liée aux serveurs d’Orange. D’un coup, même le Saint des saints de la sécurité sanitaire d’un pays s’avérait vulnérable à cause d’une « défaillance logicielle ».

Hier, à nouveau de nombreux sites de grands médias (Le Monde, le New York Times, la BBC, CNN…) mais aussi celui de la Maison Blanche ou d’Amazon étaient temporairement bloqués, encore pour un problème technique lié cette fois-ci à la société Fastly qui œuvre au chargement rapide des pages web.

Des alertes qui doivent nous faire réfléchir. Depuis des années, tout le monde s’est concentré sur les cyber-attaques, quitte à oublier les risques plus prosaïques : la panne, l’incendie…

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