Edito

Paradoxe. D’un côté, le baromètre Havas Horizons, créé en 2015, et qui prend la température du continent africain en matière d’investissements internationaux, est en baisse : aujourd’hui 84,9% des investisseurs internationaux se déclarent optimistes pour la croissance en Afrique contre 92% en 2018 (lire p.40). En cause, l’instabilité de certains pays, en particulier ceux de la bande sahélienne (Sénégal, Mauritanie, Mali, Niger, Soudan…), confrontés à des problèmes de gouvernance ou de terrorisme.

De l’autre, de nouveaux pays crèvent l’écran : la star actuelle des investisseurs, c’est le Rwanda. Le pays d’Afrique de l’Est a fait une belle remontada en passant en six ans de la 12e place des pays les plus séduisants, à la tête du classement. Les pays d’Afrique de l’Est (Rwanda, Kenya…), continuent donc de plaire aux apporteurs de capitaux. Et puis il faut compter sur l’un des géants économiques du continent, le Nigeria, qui vient de lancer une monnaie numérique : l’eNaira. Même optimisme quand on interroge les acteurs déjà bien implantés en Afrique, comme Orange, pour lesquels le continent est un eldorado actuellement (lire l'interview de Alioune Ndiaye p.10). Ainsi, Orange Afrique a affiché une croissance de 5,3% en 2020 et de 11% au premier semestre 2021. 

Suivez dans Mon Stratégies les thématiques associées.

Vous pouvez sélectionner un tag en cliquant sur le drapeau.