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Blogs de com' suite
12/07/2007Calirezo : photographier
Nostalgie anticipée. Souvent, je trouve des trucs dans la rue. Pas que des SDF, des vieux chouing-gums ou des travelos, non... des cartes à jouer ou des pièces de puzzle, par exemple. C'est vrai, ça sert super à rien par les temps qui courent. Mais ça fait passer le temps - qui court - et du coup ça me rappelle que le temps a tellement couru depuis un an que, du coup, j'ai pris un an de plus, tiens. Comme vous d'ailleurs, alors ça va bien, hein, on est dans le même bateau (qui coule). Alors voilà. J'ai fait 52 montages photo. 52 montages pour 52 semaines passées. Un an de trucs vus et de trucs trouvés. Une vision chromatique des caniveaux, somme toute. [...]
www.calirezo.com/blog/index.php?2007/05/18/201-un-de-plus
Fred Cavazza :virtualiser
S'il ne doit en rester qu'un, ça sera Second Life (ou pas !) Il y a quelques mois, j'émettais de gros doutes sur la viabilité de Second Life. Ces doutes étaient fondés sur le contexte de l'époque. Entre-temps, Second Life a évolué et continue encore d'évoluer. Mais, depuis, je n'ai pas eu le loisir d'exprimer à nouveau mon point de vue. [...] Malgré l'essoufflement médiatique anticipé, Second Life occupe encore le devant de la scène. Les annonceurs sont toujours plus nombreux et, surtout, l'industrie pornographique y investit massivement. Ça vous fait sourire ? Vous ne devriez pas, car cette industrie est de loin la plus compétitive et la plus visionnaire : elle était la première à croire au VHS, au Minitel, à Internet, au DVD... Si elle s'y intéresse, alors c'est très bon signe, car jusqu'à preuve du contraire, l'industrie pornographique ne s'est jamais trompée. [...]Ne laissez pas passer votre chance !
Pour conclure, je dirais que malgré tous les reproches (fondés) qu'on peut lui faire, Second Life reste l'univers virtuel le plus ambitieux et possédant le plus de potentiel. Je rappelle aux sceptiques que les mêmes reproches étaient formulés à Internet il y a dix ans (trop peu d'utilisateurs, trop complexe, manque de modèles économiques fiables et avérés). [...]
Kelblog :informer
Twitter, Web 2 geek. Le panurgisme du moment, c'est de faire un petit billet sur Twitter. Malgré tout le buzz, peu de personnes ont regardé le service, parce qu'il faut bien dire que pratiquement personne n'a compris à quoi ça sert. Mais tout de même, comme quelques milliers de personnes dans le monde, je suis allé voir.
J'ai compris qu'il s'agissait de publier des textes ultracourts, une ligne, vite fait en montant dans l'ascenseur ou en sortant de ma baignoire. Certains appellent ça « microblogging », le blogging des addicts qui ne peuvent pas arrêter de blablater mais ne veulent pas prendre le temps d'écrire le moindre vrai post.
Je me suis donc lancé.
J'ai écrit un ou deux trucs du genre « 10 h 47, je teste le Meme Tracker de Wikio », puis comme ça ne paraissait pas passionnant pour la planète de mes admirateurs j'ai ajouté : « 14 h 02, je déguste un verre de blanc au soleil au bord du lac ». [...] Vous avez compris, j'ai trouvé Twitter nul. Sans intérêt. Pardon, je sais que je vais contre la pensée unique qui règne dans la blogosphère selon laquelle ce qui fait du buzz, c'est forcément top...
Twitter n'est pas pour moi, j'ai déjà du mal à publier régulièrement des choses « importantes » sur ce blog, alors je ne vais pas passer ma vie à décrire toutes mes pauses pipi. [...]
Outil futile et chronophage, Twitter est une caricature de conversation superficielle sans participants.
Pointe avancée de l'égotisme.
J'existe, puisque tout ce que je fais je l'écris sur le Web.
Je deviens une machine (à écrire).
C'est le Web 2 geek.
www.kelblog.com/2007/05/twitter_web_2_g.html
Deblignieres.com :édulcorer
TV Trip : chouette, mais quel contenu ? J'aime beaucoup ce concept de service d'aide de prise à la décision lancé par deux ex-dirigeants d'Expedia Europe, à savoir Marc Ruff et Fabien Bourdier.
En effet, il me semble qu'il y a encore aujourd'hui une place à prendre sur le créneau de la « vidéo-conseil hôtelière » (ou même voyage, activité)...
[...] En ce qui concerne TV Trip, je trouve la réalisation très sympa, le site convivial et ergonomique, cependant l'offre reste encore très ciblée sur les grandes capitales européennes... Et c'est là, à mon avis, l'un des principaux freins de ce concept : la génération de contenus (bien sûr, tout cela, en dehors de l'aspect financier de monétisation de l'audience et de la menace concurrentielle des acteurs du type Pagesjaunes.fr, Google Maps, Cityvox, ce qui n'est pas des moindres).
En effet, il ne me semble pas que TV Trip repose clairement sur une forte communauté qui pourrait lui fournir rapidement et de manière exhaustive un contenu qualifié et pertinent... et j'émets donc certains doutes quant à l'intérêt et la viabilité du service.
Réaliser une par une les vidéos des hôtels est en effet réalisable, mais tellement chronophage et sporadique que d'autres modèles auront déjà pris de l'avance [...]
First Sight :oser
Payer sa bannière uniquement à l'impression visionnée. Au risque de déplaire aux éditeurs et aux régies publicitaires, je me demande encore pourquoi, après plus de dix ans de pratique publicitaire sur Internet, on paye encore la bannière à l'impression téléchargée et non à l'impression visionnée.
Impression téléchargée : impression téléchargée et comptabilisée en même temps que la page.
Impression visionnée : impression téléchargée mais comptabilisée seulement lorsque l'espace publicitaire apparaît à l'écran.
[...] La raison qui me pousse à proposer cela est que j'ai souvent remarqué que le positionnement était étroitement relié à l'efficacité de la campagne, tant au niveau branding qu'au niveau des métriques quantitatives comme les clics, les taux de clics, etc. Alors pourquoi donc payons-nous le même prix pour les bannières haut de page et bas de page ? [...]Nous nous sommes aussi vantés de rejoindre un lectorat réel et non un lectorat potentiel, alors pourquoi ne pouvons-nous pas vendre des impressions réelles et non potentielles ? [...]
Christophe Ginisty: modemiser
Je n'ai pas changé. Hier soir, je suis allé à mon neuvième Paris blogue-t-il. Oui, neuvième ! Impressionnant. Je deviens un vétéran de la chose. J'y ai croisé, toujours avec le même bonheur, des copains blogueurs, puis d'autres tout aussi blogueurs mais beaucoup moins copains. « Félicitations pour ton score ! » « Bravo pour ton engagement politique. » Voilà à peu près les deux phrases qui revenaient en préambule à nos conversations. Plus tard, j'ai entendu d'autres remarques, dont une qui est revenue, elle aussi, en boucle : « Avant, je lisais beaucoup ton blog, mais depuis qu'il est devenu presque uniquement politique, comment dire, je trouve que ton blog et toi avez beaucoup changé. »
Soit. Mais c'est faux. Mon blog n'a pas changé.
Car c'est quoi, ce blog ? Ni plus ni moins qu'une succession de billets au fil de l'eau sur ce qui m'arrive dans la vie de tous les jours, étant entendu que je m'interdis de parler de mes clients et que j'essaie autant que possible d'éviter les sujets qui touchent les membres de ma famille, mon intimité. Il n'y a aucune autre ligne éditoriale que ma vie, mon quotidien. [...]
Deedee Paris: pétiller
J'ai testé pour vous : le Pôle dance. Avertissement : papa, maman, rassurez-vous, votre fille est toujours votre fille adorée. Nonobstant, je ne vous cache pas que si vous pouviez éviter de lire la suite, ça m'arrangerait quand même, hein.
Le Pôle dance, donc. Je peux vous dire, du courage, il en fallait ! Car à vue de nez, comme ça, ça n'est pas vraiment mon truc, voyez. Heureusement, je n'étais pas seule dans cette aventure : Caroline, Géraldine et Katia avaient elles aussi envie de voir de quoi il retournait exactement. Parce que le Pôle dance, tout le monde - ou presque ! - en parle mais, in fine, qui sait vraiment ce que c'est ?
Le rendez-vous est fixé samedi à 15 h 45 au Pink Paradise. [...]
Thomas Clément :divertir
Nouveau : le coup de coeur total. Certes, je suis une ordure de capitaliste qui aime les riches, l'argent, la pub, le sexe, la bouffe grasse, Élodie Frégé et les centres commerciaux, mais, mais, mais... le meilleur espace publicitaire de mon blog, j'ai décidé de l'offrir gratos.
Le petit inconvénient, c'est que je ne vais pas gagner une seule thune dans l'opération. L'immense avantage, c'est que je pourrai mettre qui je veux dans mon bandeau.
Car, vous l'aurez compris, cet espace sera strictement réservé à des produits culturels (ne vous inquiétez pas, je ne vous collerai pas des pizzas Picard, même si elles sont trop bonnes, souvenez-vous). Livres, disques, films... j'essaierai de changer de coup de coeur total chaque mois. [...]
http://clement.blogs.com/thomas_clment/2007/05/nouveau_le_ coup.html
Padawan :apprendre
Curiosité et doute sont les mamelles de mon discernement. [...] Après tout, mon premier talent est celui d'avoir condensé mon bac + 7 1/2 en une seule compétence : apprendre à apprendre. « My dirty little secret », c'est d'avoir découvert que ça m'amusait d'explorer de nouveaux territoires, que j'arrivais à voir quelque chose à travers le brouillard et qu'il y avait des gens pour payer cette vision. Je l'ai fait pendant sept ans dans le domaine de la stéréolithographie, et ces dix dernières années sur Internet. Je suis un cartographe des temps modernes, qui a navigué sur terre et sur mer, et qui commence à lever la tête en se demandant ce qu'il peut bien explorer là-haut. Et justement, il y a bien un truc, et pour explorer l'e-commerce à fond, il faut bien commencer par vendre quelque chose. Mais entre les tee-shirts et le cul, un doute m'assaille... [...]http://padawan.info/fr/personnel/curiosite_et_doute.html
Aixtal : décrypter
Maroquin pour une Maghrébine. La gauche en a rêvé, Sarkozy l'a fait. Une femme issue de l'immigration à un ministère de premier plan. Bravo. Que dire d'autre ? Comme elle est un peu inexpérimentée, il n'y a plus qu'à lui souhaiter de ne pas se faire exploser par les jeunes loups de l'UMP qui sont restés sur la touche et doivent l'avoir mauvaise. Ce serait dommage qu'elle perde son maroquin à la faveur des législatives...
Maroquin. Avez-vous remarqué qu'on a beaucoup entendu ce mot depuis quelque temps ? Le maroquin désigne un portefeuille en cuir du même nom, dans lequel les ministres rangeaient leurs papiers il y a bien longtemps. Et puis, par l'un de ces artifices dont la langue a le secret, qu'on appelle métonymie, l'objet a fini par désigner la fonction.
En ce qui concerne Rachida Dati, de père marocain, le mot « maroquin » nous fait un petit clin d'oeil amusant. Il vient en effet du mot Maroc, en passant par l'espagnol où il s'écrivait « marroquin » et désignait le cuir : les Arabes ont amené pas mal de choses en Espagne, et notamment la technique du tannage des peaux. Le mot Maroc vient lui-même de la ville de Marrakech, qui signifiait, paraît-il, en berbère « terre de Dieu » (« amur » = Dieu, « akuch » = terre). En Arabe, Maroc se dit « Maghreb » ou plus exactement « Al-Maghrib », le pays du Couchant. Mais comme le mot s'applique aussi à tout le Maghreb, quand il faut préciser on l'appelle « Al-Maghrib Al-Aqsa », le Couchant lointain. Le Far West en quelque sorte. J'espère que ce n'est pas à ça que ressemblera son ministère.
Bonne chance, Rachida. [...]
Vanina Delobelle :avancer
Le Web 2.0 est-il le Web des fainéants ? Le Web 2.0 est-ce le Web de la facilité ? On peut à juste titre se poser la question quand on en analyse son fonctionnement. En effet, ce sont les utilisateurs qui sont au coeur du processus et ce sont eux qui génèrent la majorité du contenu, finalement, de ce Web 2.0.
L'utilisateur suggère, l'utilisateur crée, l'utilisateur teste, l'utilisateur communique. Bref, l'utilisateur est toujours plus au centre du processus du projet. Créer une entreprise Web 2.0 est-il de ce fait plus facile que d'en créer une autre ? Il y a certainement une plus grande facilité car la communauté est là pour aider, soutenir et finalement porter le projet. Ce nouveau modèle facilitant les relations et les interactions entre les différents niveaux d'un projet vient donc apporter de nouveaux outils pour un lancement plus léger.
Cependant, tout réside justement dans la communauté, qui a elle aussi ses limites. On se rend compte qu'au sein d'une communauté, finalement seulement 1 % de ses membres sont vraiment actifs. La communauté tient sa force dans sa taille, aussi elle se doit d'être limitée. Une communauté doit s'entretenir, et c'est une relation bipolaire, qui demande donc de l'investissement. Une communauté met du temps à se construire. En conclusion, le Web 2.0 a largement facilité certains aspects, mais le Web 2.0 c'est aussi le Web de la patience car beaucoup de jeunes pousses se créent chaque jour, mais combien réussissent vraiment ? [...]
Nues :différencier
Commerce équitable et développement durable : frères d'armes antagonistes ? Attention, tabou ! Pourquoi et comment le commerce soi-disant équitable est-il devenu bio-irresponsable...
Il était un temps - béni des dieux, vous diront les vieux - où l'autosuffisance était l'objectif premier de la paysannerie et la souveraineté alimentaire l'alpha et l'oméga d'une politique agricole. Il était un temps - que connurent nos mêmes vieux - où l'agriculture était avant tout locale et de saison. Voici quatre points à garder en tête tout au long du développement qui suit. Et qui n'ira pas sans fâcher les grincheux.
M'étant de longue date revendiqué « vert foncé » (et pluraliste et réformateur, mais nous sommes là pour parler d'autre chose), je me permets cette incursion dans le pré carré des idées reçues, à l'heure où plus que jamais les enjeux écologiques et humanistes sont à la mode. Une mode qui terrasse cependant les idées complexes. Et la biopolitique est tout sauf simple à appréhender.
Le commerce équitable, cette belle et juste idée (labellisée un temps Max Havelaar) est en passe de devenir un nuage de fumée, gangrenée par le marché, galvaudée par la grande distribution. Je ne vais pas ici vous donner un cours sur les externalités négatives (un autre freeman s'en est préalablement chargé - Casabaldi, ici - et Isabelle, Olivier, José, ou la dream team Lolo&Seb, entre autres, seraient pédagogiquement plus efficaces sur ces points). Pour faire très simple, je vais seulement tenter d'ouvrir le débat et de l'illustrer. [...]
Pisani: dégager
Bill and Steve : duo touchant. Le dialogue filmé de Steve Jobs et Bill Gates est une merveille. Émouvant, drôle, plein d'infos utiles sur l'histoire des deux boîtes et des deux hommes. C'est un grand moment à ne pas manquer (notamment pour ceux qui croient encore aux guerres de religions technologiques). Les ennemis sont potes. Moi qui n'aime ni l'un ni l'autre, je les ai trouvés superbes.
Le dialogue a eu lieu hier soir à l'initiative de Walt Mossberg et Kara Swisher, du Wall Street Journal, organisateurs de la conférence D All Things Digital. Leur première question a consisté à demander à chacun ce qu'il pensait de la contribution de l'autre à l'histoire de l'informatique... On y apprend notamment que, moyennant 31 000 dollars, Gates est venu donner un coup de main à Wozniak et Jobs pour mettre au point le Basic de l'Apple II. Jobs a rappelé avec l'amertume qui se doit et le rire de celui qui arrive en dernier cette phrase de Gil Amelio, un de ses successeurs intérimaires à la tête d'Apple, selon laquelle la compagnie était un bateau qui avait un trou dans la coque et que son job était de le pointer dans la bonne direction. Lui a fait mieux.
Jimmy Guterman les a vus comme deux stars âgées du rock se rappelant les bons coups qu'ils ont faits, ensemble ou séparément. Deux complices (ça n'exclut jamais la rivalité) qui ont plus en commun entre eux deux qu'avec aucun des autres partenaires avec lesquels ils ont lancé puis développé leurs sociétés. [...]http://pisani.blog.lemonde.fr/2007/05