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Gratuites ou payantes, véritables services ou gadgets parfaitement régressifs, les applications mobiles se sont imposées dans le quotidien des «mobinautes» ultraconnectés. Il y a encore trois ans, qui aurait cru que ces icônes que l'on effleure du bout du doigt sur un écran tactile deviendraient la «killer application» dans l'univers mobile?

Un développement fulgurant, qui s'inscrit dans un contexte de démocratisation des usages et d'accès à l'Internet mobile. La France compte désormais 16,1 millions de mobinautes, selon Médiamétrie, soit 37% des utilisateurs de téléphone portable qui se connectent à des sites, portails ou «applis» mobiles.

Une pratique portée par la poursuite de l'augmentation du nombre de smartphones: près d'un utilisateur de téléphone mobile sur trois (31,4%) en possède un, soit trois fois plus qu'il y a deux ans. S'y ajoute l'arrivée de tablettes tactiles, avec des modèles crééés par HP, RIM, Motorola, Cisco, Samsung et autres LG, dans le sillage de l'Ipad lancé par Apple il y a un an.

Une arrivée certes timide, avec un million de tablettes qui auraient été vendues en 2010, et 360 000 les cinq premiers mois de 2011, d'après l'institut GFK. Mais qui installent ces applis dans les usages.

Mieux, la simplicité d'utilisation des smartphones et tablettes, l'émergence des applications mobiles et l'efficacité de leur distribution ont permis l'enrichissement des contenus et des services en ergonomie, fonctionnalité et accessibilité. De nouveaux usages se sont développés sur le mobile, alors que les mobinautes picorent des applis dans les boutiques spécialisées, via des «app stores» mobiles bien fournis.

La percée d'Android

L'apparition de concurrents sérieux bouscule depuis peu l'hégémonie d'Apple, qui vient de perdre une manche aux États-Unis, un juge fédéral ayant refusé d'interdire à Amazone.com d'utiliser le nom «app store».

Si 25% des mobinautes sont équipés d'un Iphone, et sont donc liés à l'App Store d'Apple, 24% ont choisi un mobile fonctionnant avec Android, d'après le dernier bilan (fin avril) de l'institut Comscore. Derrière, les Blackberry représentent 9,2% du marché et Microsoft 7,5%. 

Parallèlement, si l'App Store d'Apple est riche de 425 000 applications (dont 35% de gratuites et près de 10% propres à l'Ipad), l'Android Market en compte déjà 200 000, Windows Phone Market Place a dépassé les 25 000 et App World de Blackberry en propose 15 000, selon le site WP7applist.com.

Côté usages, les applications sont portées par les livres numériques et les jeux (plus de 52 000 applis chacune), le divertissement (38 000) et l'enseignement (29 000), d'après la dernière étude de l'agence User AD Gents.

Car les Français adorent faire joujou avec leur téléphone. Mine de rien, nombre d'applications fournissent de vrais services ou, côté médias, une approche interactive et originale grâce à une nouvelle génération de magazines enrichis.

L'occasion de se plonger, pour ce dernier numéro de la saison avant la pause estivale, dans quelques «applis», des plus utiles aux plus futiles, sélectionnées par Stratégies.

 

Au boulot, avec Cahier de vacances pour adultes;

Atelier cocktail, pour devenir le roi du shaker;

Adidas Micoach, votre entraîneur à plein temps;

Wanderlust, les histoire dont vous ête le piéton;

Guid Alim, dépiaute l'étiquette;

L'actualité jusqu'à la corde du Pendu;

Le randonneur biche grâce à Iphigénie;

Avec Hipstamatic, la magie du vintage;

Sleep Cycle garde le rythme du sommeil;

Rue 89 au doigt et à l'oeil;

Musées itinérants via Culture clic;

Elle à table fait recettes;

Marché malin optimise la liste des courses;

C'est une question ? avec Quizz, 2000 tests et quiz;

Politogo, le sondage en mini.

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