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C’est une séquence qui amplifie encore la controverse autour du texte de loi sur la sécurité globale et son article 24, censé sanctionner la diffusion «malveillante» de l’image des policiers, notamment lors de manifestations. Publiée par Loopsider, jeudi 26 novembre, reprise en boucle par l’ensemble des médias, la vidéo est édifiante. Les images, recontextualisées par le pure player, montrent un producteur de musique qui subit un déferlement de violence de la part de trois policiers, samedi 21 novembre, dans l'entrée de son studio du XVIIe arrondissement de Paris, sauvé par neuf jeunes artistes qui enregistraient au sous-sol. Michel, l'homme agressé, qui aurait subi des injures raciales, se voit ensuite accusé par les dépositaires de l'autorité publique d'avoir voulu voler leurs armes. Une contre-vérité car... toute la scène a été filmée. «Sans ces images, je suis en prison aujourd’hui», pointe le producteur, dont le tabassage a poussé le ministre de l’Intérieur à réagir. En savoir plus

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