BETC pour Canal + - «Les Licornes» - janvier 2015

AGENCE : BETC

Histoires naturelles: «Les vaches haïssent les chèvres qui détestent les dromadaires, qui ont envie de violer les chimpanzés, et ainsi de suite». Si l’homme est un loup pour l’homme, les rapports entre les différents animaux de la chaîne alimentaire ne sont pas plus cordiaux, comme le rappelle Patrice Dumas, le concepteur-rédacteur du nouveau film de BETC pour Canal+, «Les licornes».

A entendre le créatif, le tournage de cette reconstitution de l’arche de Noé, sur fond de déluge, c’était «Avengers à la ferme»: «On a beaucoup tourné sur fond vert. Du fait de leur antipathie naturelle, les animaux montaient séparément dans l’arche, avant d’être assemblés un par un par Mikros, la société de postprod: du puzzle filmé, mais un puzzle à mille pièces».

Ce spot à grand spectacle, qui raconte les raisons de l’extinction des licornes, entend promouvoir la création originale de Canal+. Le choix du réalisateur, le Néerlandais Matthijs Van Heijningen, n’a quasiment pas fait l’ombre d’une hésitation. «Il a déjà réalisé "L’Ours" et "Le Placard" [pour Canal+], rappelle le directeur de création Olivier Apers. Nous avons lancé un appel d’offres des plus classiques, mais son découpage était déjà fidèle à la version finale.»

Tournage chez Dracula

Les extérieurs ont été tournés «chez Dracula, dans une forêt de Transylvanie», résume Patrice Dumas, tandis que «l’intérieur de l’arche a été reconstitué près de Bucarest dans un gigantesque studio semblable à un hangar d’aéroport». Une semaine de tournage, 50% de comédie et 50% de postproduction. Mais cette dernière nécessitera des mois de travail.

De la dentelle, y compris sur certains détails… anatomiques, il est vrai essentiels à la narration. «Nous avons beaucoup discuté des testicules de la licorne: à animal exceptionnel, équipement exceptionnel», souligne, sourire aux lèvres, Olivier Apers. Les créatifs ont passé «des moments étonnants, constitués de recherches Wikipédia sur les testicules des chevaux», précise Patrice Dumas, qui a envisagé un temps d’attribuer aux animaux légendaires «des couilles multicolores ou à paillettes».

In fine, les créatifs choisiront de privilégier «des formes plus archétypales».