Agence MNSTR
Détail
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Date de sortieMois/Année de sortie en France
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AnnonceurAnnonceur Desperados
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Secteur d’activitéSecteur d'activité Boissons
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MarqueMarque
Comme une jungle de papier, une forêt de volutes. Sans même ouvrir la bouteille, l’ivresse opère. Dérèglement des sens? S’ouvrent les portes d’une réalité foisonnante, mouvante –et surtout augmentée: la bouteille collector annuelle de Desperados est la clé d’entrée vers un nouveau monde.
Pour jouer les explorateurs virtuels, il suffit de scanner l’étiquette, grâce à une application. On pénètre alors dans l’œuvre de Matthieu Dagorn, artiste, sculpteur street art qui travaille en volume. L’univers de l’étiquette prend vie, se déploie. Si l’on veut poursuivre le voyage, on se retrouve projeté dans l’atelier de Matthieu Dagorn pour un making of en 360° dans la pièce où l'on revoit toutes les étapes de réalisation de la sculpture, avant de se retrouver au beau milieu de l’œuvre pour en contempler chaque détail.
L’aventure numérique constitue la nouvelle étape d’une collaboration de près de vingt ans, nouée entre Desperados et le collectif d’art urbain 9ème Concept. «Chaque année, depuis 1998, 9ème Concept a carte blanche pour sortir une bouteille collector, soit 73 bouteilles jusqu’à présent, mais jusqu’à ces dernières années c’était surtout une question de design classique», rappelle Louis Bonichon, directeur de la création de MNSTR, l’agence de Desperados.
En 2015, à l’occasion du vernissage de l’exposition «Les Francs Colleurs» organisée à Paris, 9ème Concept et l’agence MNSTR font un pas vers le virtuel avec une collection de stickers augmentés, dans le cadre du projet Desperados Random Edition. «Un croisement entre le code et l’animation, résume Louis Bonichon. De là a découlé l’idée de la bouteille 2017, avec l’envie de passer du design à l’expérience consommateur. Tous les gens possèdent des smartphones et passent des heures dessus, ils sont assez matures pour vivre des expériences engageantes.»
Une bière bien fresque
Matthieu Dagorn est l’homme de la situation. «On est venu me chercher pour mon style, constitué d’un travail à base de récup, de bandes de bois ou de papier, ce qui s’accorde bien avec l’effet de Tilt Brush.» La technologie de Google est en effet au cœur du principe créatif. Durant quatorze jours, à l’aide de feuilles de papier et de Tilt Brush, Mathieu Dagorn dessine sur les murs d’un cube de 36 mètres cubes conçu spécialement pour l’édition limitée.
«Je me suis entraîné pendant deux mois pour effectuer cette performance, maîtriser le logiciel, et trouver des techniques qui rendent compte de l’ampleur que l’on peut atteindre avec ce pinceau virtuel», raconte-t-il. Si le monde numérique est infini, il n’en comporte pas moins des contraintes. «Par exemple, il y a un certain nombre de polygones à respecter pour l’export», souligne Matthieu Dagorn. In fine, l’artiste considère l’exercice «excellent pour le développement de la ligne et du dessin».
Chez MNSTR, on réfléchit déjà à l’édition 2018. «Nous voulons continuer à sortir du packaging traditionnel, comme en 2014, lorsque nous avions réalisé une bouteille de manière aléatoire sur une machine de Rube Goldberg, rappelle Louis Bonichon. Nous allons continuer à explorer de nouveaux univers.» À l’instar d’un desperado dans la pampa numérique.
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