Mode

Pour leur campagne de Noël, les Galeries Lafayette mettent encore une fois les petits plats dans les grands. Avec un conte de Noël revisité, il propose une narration qui prolonge l’histoire de leurs vitrines. Grande première sur les écrans, dimanche 19 novembre.

A l’approche de Noël, les Galeries Lafayette sont connues pour émerveiller petits enfants comme les grands venus du monde entier voir leurs fameuses vitrines. Cette année, les Galeries ont décidé de se réinventer en transportant leurs vitrines du boulevard Hausseman sur la route. A l’aide d’un camion, au nom plus qu’édulcoré « La Fabrique des rêves », envoyé directement du Pôle Nord par le juge suprême des enfants gentils.

Un jour de pleine nuit, ce mystérieux camion se gare au beau milieu d’une place. Il n’en faudra pas plus pour attirer la curiosité des habitants. Un homme en sort, le routier du père Noel. Il active une manivelle pour déployer les parois de l’engin. S’en suit une explosion de magie. « Début janvier un concours a été organisé par les Galeries demandant aux enfants de représenter leurs personnages de Noël. Trente de ces dessins ont été sélectionnés, puis recréés en grandeur nature sous la forme de marionnettes », explique Albine Commissaire, directrice de la marque et de la publicité aux Galeries Lafayette. D’un paon haut en couleur, au crocodile avec la gueule de travers, à la libellule danseuse, tous sont implantés dans un décors féérique cachés sous les parois du camion. « Une grande partie de l’ouverture du camion va se passer en post production, c’était budgetairement plus réalisable », ajoute Albine Commissaire.

Grosse production

En revanche sur place, les moyens ne sont pas lésinés. L’animation du camion est faite manuellement. Hors champs, des spécialistes ont été attelés pour exécuter en parfaite synchronisation les mouvements des marionnettes afin de leur donner une impression de réel et d’humanité. Le tournage a des allures de long-métrage. Mené par un chef opérateur qui n’est autre que Tetsuo Nagata, maestro de la lumière, primé pour des films tels que La Môme et La chambre des officiers, il ne laisse passer aucun détail sur le plateau. Sans oublier un réalisateur choisi en adéquation avec les attentes de l’annonceur, Nicolas Bary. Connu pour ses longs métrages dont Les enfants de Timpelbach, et Au bonheur des ogres, en plus d'une dizaines de publicités à son actif. « Nous ne voulions pas d’un réalisateur uniquement spécialisé sur la pub mais qui possède un oeil cinématographique avec un univers enfantin et humaniste », justifie la directrice de la marque. Un choix qui s’est révélé pile dans les attentes du projet puisque la femme de Nicolas Bary, Juliette Aver ainsi que son nouveau-né était présent sur les lieux du tournage, insufflant hors caméra cet esprit de famille.

Vive le vent

Avec deux jours de tournage, seul la nuit était leur contrainte de temps. Pour ce conte de Noël revisité, les équipes des Galeries n’ont pas souhaité faire appel à une agence extérieure. « Avant de commencer, nous avons analyser les tendances sociétales et conso. Nous ne créons pas d’histoires sans qu’elles soient en phase avec l’air du temps. Et c’était important pour cette histoire de donner la main aux enfants afin qu’ils soient co-créateurs », assure Albine Commissaire. Suivant le vent de la transparence, très en vogue chez les marques de distribution.

Suivez dans Mon Stratégies les thématiques associées.

Vous pouvez sélectionner un tag en cliquant sur le drapeau.