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À l'occasion du lancement de son dernier modèle X-T2, Fujifilm a missionné son agence Pschhh pour concevoir un film tout en acrobaties.

Avec l’avènement des smartphones qui offrent une qualité photo meilleure de jour en jour, les marques spécialisées dans la capture de l’instant doivent redoubler d’effort pour faire rêver les millenials. Avec «The Art of Tricking», Fujifilm a misé sur une discipline hybride entre la capoeira et le breakdance. «Autant vous rassurer, nous non plus n'avions jamais entendu parler du tricking. La marque voulait montrer que son nouvel appareil est adapté au mouvement, alors on a cherché des sports plutôt urbains et notre choix s’est porté sur celui-ci parce qu’il est original», explique Sébastien Brocandel, directeur associé de l'agence Pschhh, chargée du budget.
Restait alors à trouver des spécialistes de cette discipline méconnue. C’est en surfant sur You Tube que l’agence a trouvé le collectif L’envolée. «Ils pratiquent une forme de tricking plutôt aérienne avec beaucoup d’amplitude, et c’était exactement ce qu’il nous fallait», raconte Antoine Barbot, directeur artistique. Après casting, trois d’entre eux ont été sélectionnés. S’ils n’avaient pas de chorégraphie conçue pour le film, ils avaient réfléchi à une bibliothèque de figures à adapter en fonction de l’environnement.
Le choix du lieu de tournage a donc été primordial et l'équipe a fait face à un dilemme: pour rendre l’esprit urbain voulu par la marque, le mieux était de tourner en extérieur, mais pour avoir des figures plus impressionnantes, la sécurité veut qu’elles soient effectuées en salle. «Nous avons préféré limiter les figures pour avoir un décor en adéquation avec ce que nous avions en tête. Nous avons hésité avec des lieux minéraux comme des carrières de pierres pour jouer avec les dégradés de couleur des différents matériaux, mais finalement nous avons choisi la BNF [Bibliothèque nationale de France à Paris]. C’est un lieu que beaucoup de Parisiens détestent, mais moi je l’adore. Je trouve que cet endroit rend la ville de Paris plus internationale», estime Sébastien Brocandel.
Le tournage s’est déroulé sur deux jours: le premier pour la captation vidéo et le second pour les clichés photographiques. C’est Antoine Barbot qui a pensé à Tristan Shu comme ambassadeur pour la campagne. Habitué à flasher des sportifs en action, le photographe –que l’on aperçoit dans le spot– a capturé lui-même les visuels de la campagne avec le dernier appareil Fujifilm X-T2. L’aspect photographique a ainsi été un élément primordial pour l’équipe, elle-même passionnée par le sujet, jusqu’au choix du réalisateur, Cyril Masson, également photographe. «Son œil est sensible au sujet, il a compris ce qu’on voulait tout de suite, on a fait un gros boulot de présélection sur la vision du projet, la fluidité des couleurs, et il n’y a eu que très peu de postproduction», révèle Sébastien Brocandel.
Pour la musique, qui pour ce genre de film a autant d’importance que la mise en scène, l’équipe a fait appel à White and Black. «On voulait un son assez rythmé avec des percussions, pour avoir un côté brutal par rapport aux images qui sont elles plutôt poétiques», ajoute le directeur artistique. Voilà de quoi chahuter les rats de bibliothèque.

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