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Galeries Lafayette : un Noël catégorie poids lourd
20/11/2018 - par Marie-Caroline Royet, à PraguePour leur campagne de Noël, les Galeries Lafayette mettent encore une fois les petits plats dans les grands. Avec leur conte de Noël revisité, elles proposent une narration qui prolonge l’histoire de leurs vitrines sur les écrans, dimanche 19 novembre. Stratégies était sur le tournage.
À l’approche des fêtes, les Galeries Lafayette sont connues pour émerveiller petits et grands enfants, venus du monde entier voir leurs fameuses vitrines. Cette année, les Galeries ont décidé de se réinventer en transportant leurs vitrines du boulevard Haussmann sur la route, à l’aide d’un camion, au nom onirique, « La Fabrique des rêves », envoyé directement du Pôle Nord par le juge suprême des gentils enfants.
Un jour de nuit noire, ce mystérieux camion se gare au beau milieu d’une place. Il n’en faudra pas plus pour attirer la curiosité des habitants. Un homme en sort, le routier du père Noel. Il active une manivelle pour déployer les parois de l’engin. S’ensuit une explosion de magie. « Début janvier, un concours a été organisé par les Galeries demandant aux enfants de représenter leurs personnages de Noël. Trente de ces dessins ont été sélectionnés, puis recréés grandeur nature sous la forme de marionnettes », explique Albine Commissaire, directrice de la marque et de la publicité aux Galeries Lafayette. D'un paon haut en couleur, au crocodile avec la gueule de travers, à la libellule danseuse, tous sont implantés dans un décor féérique caché sous les parois du camion. « Une grande partie de l’ouverture du camion va se passer en postproduction, c’était budgétairement plus réalisable », ajoute Albine Commissaire.
Grosse production à Prague
Le tournage, aux allures de blockbuster, devait se dérouler à Bordeaux. Pour des problèmes de timing, il a finalement eu lieu à Prague, au début de l’automne. Sur place, on n’avait pas lésiné pas sur les moyens. L’animation du camion était faite manuellement : hors champ, des spécialistes s’affairaient pour exécuter en parfaite synchronisation les mouvements des marionnettes, afin de leur insuffler réel et humanité. Le chef opérateur Tetsuo Nagata, maestro de la lumière, primé pour des films tels que La Môme et La Chambre des officiers, ne laissait passer aucun détail sur le plateau. À la réalisation, Nicolas Bary, connu pour ses longs-métrages Les enfants de Timpelbach, et Au bonheur des ogres, en plus d'une dizaine de publicités. « Nous ne voulions pas d’un réalisateur uniquement spécialisé sur la pub. Avec Nicolas, nous avons choisi un oeil cinématographique ainsi qu’un univers enfantin et humaniste », justifie la directrice de la publicité. Un choix parfaitement raccord avec l’esprit de Noël, puisque la femme de Nicolas Bary, Juliette Aver, ainsi que leur nouveau-né, étaient présents sur les lieux du tournage, insufflant hors caméra un authentique esprit de famille.
Vive le vent
Pour ce conte de Noël revisité, les équipes des Galeries n’ont pas souhaité faire appel à une agence extérieure. Seule la nuit était leur contrainte de temps, durant les deux jours de tournage dans la capitale tchèque. « En préambule de cette campagne, nous avons analysé les tendances sociétales et conso. Nous ne créons pas d’histoires sans qu’elles soient en phase avec l’air du temps. Et c’était important pour cette histoire de donner la main aux enfants afin qu’ils soient co-créateurs », assure Albine Commissaire. Un joujou télévisé, en attendant que Papa Noël dépose ses présents dans les petits souliers.