Publicité
Pour sa quatrième année de collaboration avec Boursorama, l'agence Buzzman devait une fois encore communiquer sur la recommandation des clients. Pour ce chapitre, elle a misé sur la star des rings, Mike Tyson. Une campagne coup-de-poing au message lapidaire.

Après le chapitre avec Brad Pitt qui avait fait tant parler de lui, difficile pour Boursorama de faire mieux. Et pourtant, Buzzman a relevé le défi en faisant appel à une autre guest star, du ring cette fois-ci : Mike Tyson. À la base, l'idée initiale de l'agence s'appuyait sur un tour du monde. Entre temps, la deuxième vague de Covid est passée par là, il a fallu trouver un plan B. «À ce moment précis, nous étions en août, tout le monde devait partir en vacances, c’était un peu la panique. Les autres teams de l’agence ont été briefées mais comme nous nous occupions du budget depuis le début, nous nous sommes battus pour le garder. Alors pour nous motiver, on se mettait la musique – très cliché – “Eye of the Tiger”. De là est né l’idée d’un film sur un marathonien avec, en toile de fond, l’impression que tout est possible», raconte le directeur de création Mickaël Krikorian. Une mise en abîme peut-être ?

Finalement, la campagne suivra les pas d’un apprenti boxeur, en hommage au film Rocky. Le personnage principal qui incarne ce «bleu» est l'humoriste et chroniqueur Gérémy Crédville. Parfois, le hasard fait bien les choses, puisque ce dernier était un ancien professeur de sport. «Nous cherchions un héros athlétique, avec une bonne gueule. Pour les besoins du film, il a subi le même entraînement qu’un professionnel de boxe», explique le directeur de création, Victor Sidoroff. En ce qui concerne le champion Mike Tyson, pas besoin de lui faire un topo sur les gestes, son coup de poing signature a même été rapporté dans la scène finale du film. 

Combat à distance

Le tournage a eu lieu en deux temps. Les scènes avec le protagoniste principal ont été capturées en Ukraine sur six jours. Quant à la scène finale avec le boxeur américain, elle a été tournée en «remote» depuis Los Angeles. Une première pour la team créa de l’agence. «Il y a eu beaucoup de travail en amont du tournage, nous n’avions pas le droit à l’improvisation. À Los Angeles, le chef opérateur, qui a déjà travaillé pour nous sur la campagne avec Brad Pitt, était présent sur le tournage afin de reproduire la même luminosité qu’en Ukraine. Tandis qu’en Ukraine, le directeur de postproduction était présent de manière à ce qu'au montage on ne voit pas le raccord», informe Mickaël Krikorian. Pour créer ce fameux raccord, une doublure de Mike Tyson a été embauchée. Pour le rôle, il fallait un homme avec la même carrure et qui connaissait les gestes, c’est pourquoi l’agence a opté pour un boxeur français. N’en déplaise aux amateurs de boxe, aucun KO n’a été mis pour cette campagne. Le combat final a été chorégraphié avec l’aide d’un directeur de cascades. «Quand Mike Tyson mettait des droites, il les donnait à des balles de tennis. Tandis que la doublure apprenait à esquiver ses coups de poing. C’était un vrai travail d’acting», traduit Victor Sidoroff.

Tous ces efforts pour un message un peu tiré par les cheveux : «Rien n’est impossible». «Nous avons volontairement plongé dans l’extrême. Sans faire une pub “bullshit”, nous voulions dérider le secteur de la banque. Le but n’étant pas de mettre une star dans chaque film. Il se trouve que Boursorama aime prendre des risques et adopte ce ton décalé pour se différencier de ses concurrents», indique Mickaël Krikorian. En effet, entre un Brad Pitt mutique et un Mike Tyson qui apparaît seulement deux secondes, le message de la banque reste cohérent : mettre au centre les clients tout en frappant les esprits.

Suivez dans Mon Stratégies les thématiques associées.

Vous pouvez sélectionner un tag en cliquant sur le drapeau.