Luxe
Co-organisateur via le groupe Les Echos et partenaire de VivaTech (du 16 au 19 juin prochains), le groupe LVMH a composé un programme digital. En deux jours, 18 émissions ont été enregistrées à la Fondation Louis-Vuitton, avec pour fil conducteur l’innovation dans le luxe au service de l’écologie. Stratégies était sur place.

À la Fondation Louis-Vuitton, la hauteur des plafonds donne des effets de volume assez impressionnants. Plus de 11 000 mètres carrés et un silence assourdissant. Dans le hall d’entrée, un plateau télé marque un réel contraste. Caméras sur trépieds, projecteurs et éclairages LED, divan ovale, poufs… le décor a été soigneusement intégré depuis 7h du matin. Le tapis orange déplié au sol se marie avec l’identité visuelle de la pancarte murale de la prochaine exposition qui sera présentée au public à partir de septembre prochain, date de la prochaine ouverture de la Fondation. Et les 22 lumières créent une ambiance chaude et intimiste entre les journalistes-présentateurs Marjorie Paillon et Alexandre Kouchner et les intervenants des maisons du groupe de luxe. «La Fondation est notre emblème absolu. La transformer en un plateau de tournage, franchement ça a de l’allure», lance Hélène Freyss, directrice de la communication du groupe LVMH. 

Durant deux jours, 38 speakers de 14 maisons du groupe de luxe, dont Christian Dior Couture et Tiffany & Co, enregistrent de courtes émissions dans le cadre de VivaTech (du 16 au 19 juin). En plus de leur présence sur le stand, les participants créent du contenu additionnel destiné à être diffusé sur la plateforme digitale de Viva Technology et sur les réseaux sociaux. Sur le lab conçu à partir notamment de matériaux de recyclage, 11 marques propriétaires du groupe seront présentes dont Louis Vuitton. Aménagé comme une galerie, le stand abritera également des produits éco-conçus et upcyclés, dont la seconde peau de la maison Ruinart. «Les pièces seront présentées comme des œuvres d’art, car chez LVMH l’innovation n’est pas simplement une histoire de technologies, mais de créativité.»

Mini-télévision

Pour concevoir une émission quotidienne digitale de trois heures, 18 émissions ont été préparées depuis le début de l’année. Ces dernières traitent des solutions alternatives du groupe en matière de réduction des émissions de CO2. Parmi elles, Nona Source, plateforme en ligne de revente de matières d'exception provenant des maisons de mode et de maroquinerie du groupe, lancée en avril dernier. «Ces contenus seront présentés comme une grille de programme de télévision. Depuis le stand, nous tournerons aussi des live pour faire le pont entre l’e-lab et le lab», ajoute Hélène Freyss, avant le début de l’enregistrement de l’émission sur la maison Zenith. Réalisateurs, régisseurs son, éclairagistes… une quinzaine de professionnels de la société de production audiovisuelle française Elephant at Work investissent la terrasse située au quatrième étage. «Il y a un enjeu de rapidité, car nous devons produire beaucoup en deux jours. Mais le profil du lieu permet de faire un écrin de qualité pour les maisons du groupe LVMH», confie Hervé du Verne, fondateur et CEO d’Elephant at Work. Le tournage des émissions se poursuit dans le hall d’entrée. Les équipes déambulent avec la table de régie et réalisent de nouveaux tests son et lumière. «Hello everyone and welcome to the LVMH Gallery.» La journaliste Marjorie Paillon donne le ton dans ce monument aussi sculptural qu'épuré.

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