Grandes causes
« Hair » est le nouveau court-métrage de Cut By Fred pour l’association Ruban Rose. À travers une vidéo de huit minutes, le spectateur est convié à suivre l’histoire d’une femme souffrant du cancer du sein, face à l’adversité que la vie lui réserve.

Lancé le 11 octobre dernier, Madame de Sanzillon, la nouvelle entité pour les marques engagées de la société de production Quad Group, dévoile son premier projet avec le court-métrage « Hair » de la marque pour cheveux Cut By Fred à l’occasion de la campagne annuelle d’Octobre Rose, destinée à sensibiliser au dépistage du cancer du sein et à récolter des fonds pour la recherche. « On était en train de monter cette nouvelle structure lorsque le projet est arrivé », confie Isabelle Darroman, à la tête de Madame de Sanzillon. C’est Audrey Tato, en charge de la stratégie créative des contenus et de la production, qui a repéré le projet : « Cette proposition, c’est un peu la magie de la vie et des rencontres. J’ai croisé Loïc Chauveau [réalisateur du court-métrage] en septembre autour d’un dîner, on s’était déjà rencontrés auparavant et ce jour-là, il m’a parlé de ce projet que j’ai trouvé stimulant et cohérent. J’ai ensuite partagé l’info en interne. » L’initiative de la marque a été la clé pour donner vie au court-métrage, explique Isabelle Darroman : « Cut By Fred est vraiment sincère dans sa démarche, si la marque n’avait pas d’action derrière, on ne l’aurait pas fait. À chaque masque capillaire acheté, trois euros sont reversés à l’association Ruban Rose. »

  Alignement des planètes

L’histoire suit une femme victime d’un cancer du sein, incarnée par la danseuse et chorégraphe Suzanne Meyer, dans son quotidien partagé entre des moments de joies et de difficultés où la maladie prend le dessus. « Notre impondérable, c’était de trouver une femme qui accepte de se raser la tête pour le film. Suzanne Meyer est une évidence, elle est très engagée et sensibilisée à cette cause et a une réelle démarche artistique. Elle ne jouait pas la comédie, mais a vécu à travers son personnage », raconte Isabelle Darroman. Après deux semaines de préparation, le tournage s’est déroulé à Royan, entre les marais salants et les routes forestières, pendant trois jours et demi. Des lieux qui ont tout de suite fait écho, selon la responsable de Madame de Sanzillon. Elle ajoute : « Même si on a eu peu de temps pour le faire, je pense qu’on a vraiment eu une bonne étoile, car il n’y a pas eu de complications. » 

L’idée du court-métrage a été imaginée par Loïc Chauveau, sur la musique « Just a Daydream » d’Antoine Decrop. « Le son est aussi la clé de ce gros du travail. » Si le sujet est concernant et émouvant, l’équipe a su mettre une ambiance de complicité et de rire, avoue Isabelle Darroman : « On ne savait pas qu’une perruque ne flottait pas dans l’eau, on l’a découvert au moment de tourner la scène. Il a fallu la retrouver lorsqu’elle coulait et trouver un moyen de la faire flotter. Avec des filets de pêche, on a réussi à la faire tenir, c’était très marrant. » Malgré les moustiques dans les marais salants, les deux productrices s’accordent sur la bonne cohésion de l’équipe et des personnes extérieures qui ont contribué au projet, sans qui elles n’auraient pas réussi.

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