Télécoms
À l'approche des fêtes, Bouygues Telecom sort son traditionnel film de fin d'année. Pour rendre hommage à la star internationale Johnny Halliday, BETC propose «Tout le Noël qu'on aime», une campagne populaire autour d'un concert maison.

Le mois de novembre est à peine entamé que le monde de la publicité sort déjà ses plus beaux atours pour les festivités de fin d'année. Bouygues Telecom n’y échappe pas en lançant sa campagne de Noël signée BETC «Tout le Noël qu’on aime». Contrairement à 2020, les fêtes devraient être plus «normales» cette année, c’est-à-dire sans masque autour de grandes tablées. Mais sans oublier les gestes barrières. «En termes de réflexion, côté agence, nous n’avons pas essayé de rentrer en écho avec la crise sanitaire car nous ne pouvons pas prédire ce qu’il va se passer et nous ne sommes pas à l’abri d’une 5ème vague. Nous voulions rompre avec cette réalité en montrant une autre réalité, les retrouvailles d’une famille pour les fêtes, même à distance autour d'un téléphone, et sans masque», avance le concepteur-rédacteur de BETC, Rémi Campet.

Pour animer ce côté fédérateur, qui de mieux que Johnny Halliday ? Même si tout le monde n’est pas sensible à son répertoire musical, il est au moins connu de tous. Ainsi, Bouygues Telecom offre aux téléspectateurs un concert privé de la star du rock’n’roll. Malheureusement pour les fans, BETC n’a pas pu faire renaître la star avec des effets spéciaux, elle a simplement demandé à ses aficionados de réinterpréter une chanson dont tout le monde connaît au moins l’air : «Toute la musique que j'aime». «Nous avions en premier lieu l’idée du script, c’est-à-dire l’image d’une famille réunie, en plein concert maison. Ensuite est venue l’idée de Johnny car quand on imagine un artiste fédérateur, on pense forcément à Johnny», affirme Rémi Campet. Une chanson populaire qui vient renouveler les musiques traditionnelles de Noël.

Acteurs fans

«Le seul prérequis demandé était que les acteurs soient amateurs ou du moins connaisseurs de l’artiste. La petite fille dans le film connaissait bien Johnny de par son père, qui est d’ailleurs l’acteur qui joue son papa dans le film», explique Rayhaan Khodabux, directeur artistique chez BETC. En plus de la musique, l’agence a souhaité intégrer aux décors l’univers musical de l’artiste avec des photos de concerts, des vinyles… Mettre en avant une star de cette taille-là entraîne forcément de nombreux allers-retours avec les ayants droit, Universal Music. D’où la longueur du projet. Le brief a été reçu par l’agence sous 25 degrés en plein mois de juillet.

Derrière la caméra, le réalisateur connu pour faire dans l'émotion, Rudi Rosenberg. «Ses réalisations précédentes l’ont déjà démontré, il est très doué pour mettre en image l’authenticité. Sa manière de diriger les acteurs est également très juste et évite de tomber dans la caricature des fans de l’artiste», justifie Rémi Campet. Contrairement au parti pris onirique d’Orange dans son film de Noël sorti quelques jours plus tard, Bouygues donne à voir une scène ordinaire. «Ce n’est pas plus mal d’avoir deux interprétations différentes», lâche Rayhaan Khodabux. Même si l’agence reste modeste dans son exécution, elle vient rompre avec le motif traditionnel de la famille qui se rejoint sous le sapin et s’offre des téléphones portables...

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