Jan Gleie est un réalisateur et photographe danois. Il quitte assez tôt sa terre natale pour des aventures à l’étranger, où il découvre le monde de la publicité.
Jan Gleie a très vite su ce qu’il allait faire de sa vie. À seulement neuf ans, il tourne son premier court-métrage, dans sa chambre. « Quand j’étais petit, j’adorais les figurines Action Man. Contrairement aux autres enfants qui jouaient avec, je créais des scénarios de mon côté. De l’extérieur ça peut paraître triste, mais ça a été un point de départ. Je n’étais pas réellement bon à l’école, c’est plus tard que je me suis rendu compte que je pouvais utiliser cette imagination dans mon métier », raconte-t-il. Originaire du Danemark, cet aficionado de l’image trouve sa façon de filmer dans « les détails et les choses réalistes ». Il voyage à travers le monde, à commencer par les États-Unis où il s’installe à 17 ans. « Les écoles là-bas ont un système qui permet d’avoir recours à plus de créativité. J’ai eu la possibilité de choisir les classes auxquelles je voulais participer comme la photographie, le photojournalisme, ou encore l’art. »
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Une fois les études terminées, il postule pour un stage d’une semaine dans une agence de publicité. Une expérience qui se passe si bien que les créatifs lui proposent de revenir après l’été pour y travailler. Il restera près de deux ans. « J’ai réussi à gagner des budgets internationaux pour cette agence, j’avais un bon poste et un bon salaire, mais je voulais vraiment faire des films donc j’ai décidé de déménager. Le Danois se rend alors à Los Angeles. « Je travaillais dans un entrepôt, je nettoyais les rues, et de l’autre côté je cherchais du travail pour faire des films », confie-t-il.
Après son séjour américain, nourri de ses premières expériences, le photographe rentre en Europe. « Un jour, un de mes mentors m’appelle et me dit qu’il va me donner mon premier travail. Tout est allé très vite, et puis je suis allé au Royaume-Uni. La boîte de production Birth m’a contacté pour réaliser une campagne luxe. À chaque nouvelle opportunité, je me pose la même question : "qu’est-ce que je peux apporter ?" C’est important pour moi de m’identifier dans un projet, car quand c’est le cas j’ai une inspiration inarrêtable. Si le projet ne me parle pas, j’aurais l’impression d’être faux. Je veux rester fidèle à moi-même. » Sa manière de travailler s’inspire de cette philosophie, il veut lâcher prise et ne se restreindre à rien. « J’aime les projets fous et un peu risqués. Tout se joue sur les détails, il faut cette liberté, cela permet d’offrir plus que ce que l’on peut imaginer. »
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Également grand fan de mode – il est désigné en 2017 « quatrième homme le mieux habillé du Danemark » par le magazine Euroman –, Jan Gleie était aux manettes de la campagne Camaieu aux côtés de l’agence Buzzman, qui a remporté le Grand Prix Stratégies de la publicité 2022. Après tous ces voyages, il est finalement rentré à Copenhague, où il habite actuellement. La boucle est bouclée.
