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SantéVet communique avec sa nouvelle agence Australie.GAD sur l’importance d’assurer ses animaux de compagnie. Dans les deux films, ils intègrent les familles au point de devenir humains… Une campagne d’utilité publique.

Un Français sur deux possède un animal de compagnie. Pourtant, la pénétration de l’assurance santé animale est de moins de 10%, soit moins d’un million d’animaux. Pour communiquer sur son utilité, SantéVet, acteur déjà bien ancré dans le secteur, a retenu l'agence Australie.GAD à l'issue d'un appel d’offres lancé avant l’été 2022. L'assureur, qui avait remporté une levée de fonds cette même année, fêtera ses 20 ans en 2023. « La mutuelle est un secteur en pleine expansion et Santévet en est le leader, restait à la positionner en tant que tel, entame le concepteur-rédacteur Sydney Monjauze. Nous sommes partis du postulat qu’un animal est un membre de la famille et qu’il faut l’assurer comme un être humain. Les droits des animaux sont de plus en plus revendiqués mais l’assurance animale reste perçue comme accessoire alors que les dépenses vétérinaires sont conséquentes. » Au regard des productions déjà existantes sur les animaux, la tentation du pathos est toujours trop grande. « Nous ne voulions pas de larmoyant, ni de violons, ni de caricature comme le film Didier d'Alain Chabat, mais quelque chose d’équilibré, de juste et tendre. Le réalisateur Didier Barcelo nous a aidés à trouver le bon ton », confie le directeur artistique Guilherme Coutinho.

Pour intégrer l’animal au sein de la famille, les créatifs adoptent le parti pris de personnifier un chat et un chien dans deux films différents. Ainsi, une fille au regard félin tâtonne la couverture, grimpe dans les arbres, regarde dans le vide et chasse même les mouches. Un jeune homme joue quant à lui le rôle d’un chien un peu foufou, fan de frisbee. « Il y a eu un gros travail de casting, nous ne cherchions pas des mimétismes entre les acteurs et les animaux mais une petite aspérité physique. La coupe de cheveux du garçon nous évoquait les oreilles d’un cocker tandis que la fille avait un côté un peu félin dans son regard. Malgré quelques trucages au montage, ce n’est pas un film d’artifice », rappelle Guilherme Coutinho.

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Ce parallèle se retrouve également dans le jeu des acteurs. Si le chien doit être tendre et joueur, le chat doit rester gracieux avec un joli porté de cou. « En amont du tournage, nous avions listé quinze propriétés des chats ; ils font des câlins, leurs griffes… et nous les avons simplement associées au réel. Nous voulions des petites touches sans que cela soit trop flagrant », continue Guilherme Coutinho. Le tournage en région parisienne a été assez simple – une journée pour l’épisode chat, une pour le chien et une chez le vétérinaire –, même si l’équipe créative appréhendait la cohabitation avec les animaux. « Entre le stress du plateau et les heures sur place, c’est toujours difficile mais le dresseur a réussi à les canaliser », rapporte Sydney Monjauze.

Résultat, cela donne deux beaux films réalistes avec une esthétique léchée très anglo-saxonne, sans dialogue et une même bande-son, facilitant l’exportation dans les pays européens. Mais le défi reste avant tout de pousser les propriétaires à assurer leurs boules de poils. Nouvelle année, nouvelle résolution ? Réponse dans six à huit mois pour se rendre compte de l’efficacité de cette campagne.

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