Web Summit
Le Web Summit a ouvert ses portes à Lisbonne ce 8 novembre 2016. Le Portugal est riche d'un écosystème technologique récent mais florissant. Découvrez trois start-up d'origine française qui ont choisi de s'établir au Portugal.

Fintech : «Faciliter les paiements entre différents pays» - Sophie Froget, Business Development Manager de Moneytis

Moneytis, comparateur de services de transferts d’argent, a été créé par une équipe d’expatriés français et ambitionne de devenir le «booking.com des transferts d’argent à l’étranger», une plateforme où trouver les meilleures solutions pour comparer, choisir et utiliser. Fière d'une levée de fonds de 300 000 euros réalisée en juin, la start-up ambitionne d'étendre sa plateforme à l'international. Pour l'heure, Moneytis revendique 30 000 utilisateurs dans plus de 150 pays, aux Etats-Unis, son premier marché, en France, en Inde ou encore au Mexique, et compte une centaine d'opérateurs partenaires (Western Union, Transfer Wise, Money Gram...) 

Cloud : «Offrir aux entreprises toutes les opportunités du cloud» - Raphael Schneider, fondateur de Payabi

Objectif de Payabi? Alléger la masse de factures papiers issues du domaine administratif. Pour réaliser son «choc de simplification», la start-up est à l’origine d’une solution de gestion automatisée des trésoreries. Basée sur le cloud, la solution permet des processus plus rapides, plus efficaces et plus écologiques. Le Français Raphael Schneider et ses deux associés portugais ont trouvé au Portugal l'environnement favorable pour développer leur projet innovant et comptent aujourd'hui une quinzaine d'entreprises clientes pour une centaine d'utilisateurs au total, dans une quinzaine de pays. Un service qui pourrait rapidement s'étendre en France.

RH : «Les algorithmes au service du recrutement»Matthieu Douziech, fondateur d'Harpoon.Jobs

Harpoon est un site géré par un algorithme qui opère un «matching» entre l’offre et la demande d’emploi. La jeune entreprise a démarré en mai 2016 et travaille déjà pour 22 grands groupes et revendique plus de 1 000 membres sur la plateforme. Matthieu Douziech, ancien DRH chez L’Oréal (Portugal et Espagne), avait cette ambition de faciliter le processus de recrutement pour les grandes entreprises. Au niveau du modèle économique, le site est gratuit pour les candidats mais les entreprises doivent payer, si toutefois un candidat a effectivement été placé. Sa mission : marier les meilleurs candidats aux meilleures entreprises.

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