Vous avez passé le cap du premier entretien de recrutement, vous êtes maintenant en attente d’un autre rendez-vous ou d’une promesse d’embauche ? Pas question de rester les bras croisés. Vous devez relancer le recruteur, par mail ou par téléphone, mais toujours avec diplomatie. Mode d’emploi

Quand relancer ?
Pas question de se lancer dès le lendemain du premier entretien de recrutement. Mieux vaut laisser passer une semaine à 10 jours avant de se manifester à nouveau auprès du chargé de recrutement ou du DRH. « L’idéal est même d’avoir pris date avec le recruteur lors de l’entretien. Une phrase du genre « voulez-vous que je vous rappelle à telle date pour faire un point ? » permet d’être fixé » conseille Caroline Thomine-Desmazures, directrice associée du cabinet OutsourcIn. Ensuite, au futur rédacteur junior par exemple, de tenir son engagement. «Aux yeux du recruteur, sa ponctualité sera un gage de motivation supplémentaire» souligne-t-elle.

 

Une relance par mail ou par téléphone ?

Tout dépend de la nature du poste visé. Un directeur de clientèle, un chef de pub...devraient plutôt privilégier la relance téléphonique. Un développeur web, un graphiste, bref, un pro de la technique, un mail de relance. Dans tous les cas, ne pas s’attendre à une réponse dans la minute. Au mieux dans les 10 jours suivants. « En interne, les processus de recrutement sont toujours plus longs que prévus. Les ressources humaines mais aussi les opérationnels chargés d’accueillir la nouvelle recrue, doivent se mettre d’accord » ajoute-t-on chez OutsourcIn. Faites donc preuve d’un peu de patience.

 

Quels mots pour relancer ?

Inutile d’envoyer un nouveau CV ou même un mini CV vantant vos qualités de concepteur rédacteur. Si le premier entretien s’est bien déroulé, le recruteur se souvient naturellement du candidat. Commencez par le remercier pour son accueil, rappelez lui brièvement votre motivation, reprenez des propos échangés lors de l’entretien et si possible glissez une phrase sur l’actualité de l’entreprise (budget récemment gagné, message fort d’une campagne, trophée remporté). « Si le candidat a une autre proposition d’emploi en suspens, il faut qu’il le fasse savoir à son interlocuteur. Mais de façon diplomate en évitant à tout prix le chantage » conclut Caroline Thomine-Desmazures.

 

 

Suivez dans Mon Stratégies les thématiques associées.

Vous pouvez sélectionner un tag en cliquant sur le drapeau.